L'élimination du RCR face au MCA a provoqué une polémique à Relizane Au lieu d'accepter avec fair-play l'élimination de son équipe des 8es de finale de la coupe d'Algérie, Djillali Azzi a désigné comme principal bouc émissaire le portier Meddah en l'accusant d'avoir «levé le pied» face au MCA. Par les temps qui courent, notre élite nationale n'a pas fini d'étonner la scène footballistique de la Ligue 1, pour cause de présidents, et autres dirigeants qui continuent de persister dans des déclarations sans le moindre fondement, et qui ne font que plonger davantage dans le discrédit total et le ridicule, notre sport roi. L'exemple de l'actuel président du CSA du Rapid de Relizane, est édifiant à ce titre car le dirigeant en question, de surcroît aujourd'hui à la tête d'un club dont la gestion interne actuelle est totalement aux antipodes du professionnalisme, s'est couvert à son tour de ridicule. Pour preuve, au lieu d'accepter avec fair-play l'élimination des Lions de la Mina, au cours des dernières 8èmes de finale de la coupe d'Algérie, Djillali Azzi a rapidement désigné comme principal bouc émissaire, le portier Meddah, en l'accusant ouvertement d'avoir tout simplement «levé le pied» face au Mouloudia d'Alger. Une accusation grave portée à l'encontre d'un gardien de but qui a eu le grand malheur d'encaisser deux buts dans une rencontre, et jugés sur le coup des plus «douteux», par un président plutôt en quête de se justifier auprès des nombreux supporters du Rapid. Un autre dirigeant qui vient s'ajouter à la très longue liste des présidents de clubs, réputés sur la scène publique pour leurs sorties médiatiques «irresponsables», et qui ont souvent pour but de noyer le poisson dans l'eau. Pour preuve, après avoir accusé le Keeper Meddah, l'actuel président du CSA/RCR, a fini par faire volte-face via les réseaux sociaux, en disculpant en des termes «ridicules», le malheureux portier du RC Relizane. Ce même Azzi qui préside toujours aux destinées du Rapid, dans un contexte complètement flou et surtout en totale contradiction d'un club, supposé posséder aujourd'hui un conseil d'administration, alors qu'il n'en est rien, n'a pas trouvé mieux que de «charger» un joueur, sans la moindre preuve. A notre très humble avis, au lieu de se faire remarquer auprès des médias par des propos indignes d'un président, Djillali Azzi devrait plutôt regarder en face la réalité qui caractérise actuellement le club phare de la Mina. Depuis son accession en championnat professionnel Mobilis de Ligue 1, au terme de la précédente saison, le dernier come-back du Rapid parmi l'élite n°1, s'est avéré un véritable échec au double plan sportif et gestion du club. Azzi et cette actuelle équipe dirigeante qui n'en a que le nom, se sont avérés de très piètres dirigeants, et surtout incapables de donner une réelle dimension au RC Relizane. Il ne s'agit pas seulement d'accéder en Ligue 1, ou bien de considérer cette performance comme une fin en soi. Le RCR mérite mieux, et même de très loin, une autre position au classement que celle d'actuel relégable en puissance au retour en Ligue 2. Les nombreux authentiques supporters des Lions de la Mina, sont loin d'être dupes, et les derniers échos qui nous sont parvenus de Relizane, ne sont guère très rassurants pour l'avenir de ce prestigieux club de l'Ouest. Désormais plus que jamais aux portes de la descente, les actuels dirigeants du RCR n'ont point honoré leur contrat, encore moins donné du Rapid une image saine. Il faut simplement souhaiter que l'emblématique coach Henkouche soit le véritable «sauveur» d'un club souvent livré à lui-même, par des personnes comme il en existe partout au sein de la plupart des ténors de l'élite actuelle.