Une gestion du RCR au jour le jour, sans lendemains ni la moindre garantie sur le plan financier, et qui a précipité le départ de plusieurs joueurs vers d'autres horizons moins sombres. Dans le bas du classement, le fait saillant qui a incontestablement marqué la 16ème journée du championnat professionnel Mobilis de Ligue 1, aura été la déroute du Rapid de Relizane au stade Intissar, face au DRB Tadjenanet sur le score sévère et très significatif de 3 à 0. Un néo-promu que drive depuis peu à son tour le Français François Bracci et qui voit désormais son avenir en Ligue 1 s'assombrir de jour en jour, tant le dernier retour parmi l'élite n°1 des Lions de la Mina, s'est malheureusement transformé en un véritable échec. Certes, il reste encore pas moins de 42 points en jeu, mais la dernière piètre prestation fournie à domicile par les coéquipiers de Tiaïba, Meddahi, et autres Bitam, a mis en lumière trop de faiblesses, pour espérer voir le RC Relizane sauver sa peau en Ligue 1. Pour cause, l'amateurisme dont a fait preuve l'équipe dirigeante, et notamment le CSA que préside Azzi, ont fini par plonger le RCR dans les profondeurs du classement de manière très logique et inexorable. Aujourd'hui, le dernier retour du RC Relizane parmi les ténors du championnat professionnel de Ligue 1, a tout simplement tourné court car ce club de l'Ouest est géré de manière complètement catastrophique sur tous les plans. Un club du Rapid qui n'a pas sa place parmi l'élite à l'heure actuelle, et qui devra plutôt refaire ses classes en division amateur (DNA). Notre constat est peut-être très sévère, mais il relève d'une réalité des plus amères, et basée essentiellement sur les résultats enregistrés à ce jour par le RC Relizane. Pour cause, cet ex-ténor de l'ancienne division 1, n'a plus du tout l'étoffe du RCR d'antan. Que va pouvoir faire François Bracci, en ayant désormais sous sa coupe une équipe complètement «décimée» moralement et une équipe dirigeante indigne de la mission qu'elle s'est «octroyée» à ce jour, avec perte et fracas? Où sont passés tous ces potentiels mécènes, et autres investisseurs qui devaient assurer la pérennité du Rapid parmi l'élite de la Ligue 1? Ce n'est pas en recrutant un nouvel entraîneur, même s'il a pour nom Bracci, que l'on croit pouvoir remédier à une situation de véritable échec multiforme, et dont les prémices étaient déjà apparues au grand jour au cours de l'été 2015. Une gestion du RCR au jour le jour, sans lendemains ni la moindre garantie sur le plan financier, et qui a précipité le départ de plusieurs joueurs vers d'autres horizons moins sombres. La défaite que vient de subir le Rapid à Relizane, ne peut en aucun cas être justifiée par la seule absence en défense de Zidane car bien avant d'affronter au stade Zouggari le Difaâ de Tadjenanet, le RCR avait plusieurs fois été piétiné chez lui. Pour preuve, hormis sa très large victoire enregistrée à Relizane aux dépens de l'USM Blida sur le score de 6 à 1, grâce à l'attaquant ivoirien Manucho qui aura été aussi le bourreau de la JS Kabylie, lors des 32èmes de finale de la coupe d'Algérie, le RCR a plutôt souvent défrayé sans cesse la chronique par de multiples grèves des joueurs, pour cause d'argent, et la fuite en avant de ses dirigeants. Il ne suffit pas de recruter de nouveaux joueurs au cours du dernier mercato, pour espérer mettre fin au marasme dans lequel s'est retrouvé le Rapid de Relizane. Ni François Bracci, encore moins Salim Boumechra ni même un grand joueur de renom, ne peuvent éviter au RCR ce que ses propres dirigeants ont semé depuis l'accession des Lions de la Mina en Ligue 1. Désormais, le Rapid mérite amplement sa place de relégable en puissance, au même titre que le RC Arba, ou bien l'ASM Oran. Certes, le football est loin d'être une science exacte. Mais la réalité du terrain ne peut nullement être «occultée» aujourd'hui par l'équipe dirigeante actuelle du RC Relizane.