Le Mobile de Barcelone est un rendez-vous incontournable Plus de 200 pays présents dont des centaines de constructeurs, venus afin de conquérir de nouveaux marchés. Indéniablement, le Salon du Mobile World Congress à Barcelone qui tire à sa fin et nous donne rendez-vous en 2017, reste l'un des plus importants dans le monde. Aujourd'hui, un très grand nombre de personnes à travers le monde, considèrent ce salon comme l'avancée technologique qui a le plus révolutionné les techniques de communication modernes et facilite les relations et les rencontres entre professionnels, auxquelles il a imprimé un impact positif dans le secteur des Tics. Il est devenu depuis quelques années la voie la plus rapide pour tisser et affiner de nouveaux partenariats, à l'échelle planétaire. L'Algérie est tout simplement absente. Elle est représentée par une seule marque qui est Condor. Elle rate l'opportunité de créer et de répandre des chaînes d'investissements et de probables projets d'importations à travers ce salon, qui reflète le progrès économique induit par cette technique de haute facture. En revanche, la Tunisie, le Maroc, l'Egypte ou encore la Turquie ont été étonnamment présents à cet évènement mondial afin de représenter leurs pays et de promouvoir leur économie nationale. Les gouvernements respectifs de chaque pays cité ont réservé des pavillons spéciaux pour leurs constructeurs afin de faciliter leur participation, ils leur ont même payé une partie des frais. La question qui s'impose est la suivante: que fait le département de Iman Houda Feraoun? Est-il au courant au moins de l'existence de ce salon? Dans ce contexte, il est important de souligner que les grands constructeurs internationaux ont indiqué que l'Afrique et le Maghreb restent des terrains vierges et croissants. Par ailleurs, on rappelle que les marchés locaux à la concurrence féroce (jusqu'à huit opérateurs dans certains pays), rencontrent des difficultés de sécurisation des installations, les revenus par abonné (Arpu) sont encore faibles et l'absence d'harmonisation des fréquences. A première vue, les obstacles sont nombreux pour les opérateurs tentés par l'aventure africaine. «D'une manière générale, comme partout ailleurs, si vous êtes numéro un ou deux vous gagnez de l'argent, pour le troisième, c'est déjà plus difficile et au-delà ce n'est vraiment pas facile. Les coûts de déploiement d'un réseau sont les mêmes partout mais vous l'amortirez plus ou moins facilement selon votre part de marché», selon Victor Marçais, analyste au cabinet Kurt Salmond. De son côté, le groupe, mi-février, avait rappelé que l'Afrique était un territoire de croissance. «C'est pour cela que nous sommes heureux d'y être et que nous continuons à y grandir en faisant des acquisitions ciblées», selon son P-DG Victor Marçais. L'arrivée de la 4G en Afrique, y compris en Algérie, permettra la fourniture de nouveaux services et une plus grande concentration du secteur. «Beaucoup d'opérateurs locaux n'auront pas les moyens de payer une licence 4G dans les prochaines années. Les petits, incapables de réaliser des bénéfices et les investissements nécessaires dans le réseau et les services, disparaîtront, ce n'est qu'une question de temps».