Une sympathique et intime réception en l'honneur des mamans et grands-mamans Cette action a eu lieu grâce à l'association «Thiragwa Nalkhir» du village Boumenzal dans la commune d'Ahl El Ksar. S'inscrivant toujours dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la femme, et comme retenu dans son programme, l'association «Thiragwa Nalkhir» du village Boumenzal dans la commune d'Ahl El Ksar a mis en évidence les femmes âgées en organisant une sympathique et intime réception en l'honneur des mamans et grands-mamans. C'est dans les classes de l'école primaire, mises à la disposition de l'association par la direction qu'une trentaine de femmes ont renoué les liens. «Ces jeunes, nos enfants de cette association m'ont permis de revoir des amies dont je n'avais pas de nouvelles depuis longtemps», nous confie une participante. Pour le président de l'association: «L'objectif n'est pas de réunir pour réunir mais cette rencontre s'inscrit dans un large programme par lequel nous voulons écrire l'histoire de la région, apporter un léger réconfort à notre population par des actions où on la met à l'honneur et une manière de combattre l'oubli. Plusieurs anciens du village vivent dans leur entourage direct alors qu'ils représentent des trésors en matière d'histoire sur la région.» Dans le même contexte, Médéa a célébré avec faste cette occasion. En plus des expositions artistiques diverses, les femmes de la capitale de l'ex-beylicat du Titteri ont eu droit à un mégagala animé par l'artiste Nadia Yasmin. Les festivités qui continuaient jeudi dernier mettaient en évidence la femme algérienne dans sa pluralité linguistique, vestimentaire, culinaire... les organisateurs de la direction de la culture disent vouloir permettre aux dons de s'exprimer dans le domaine de la mode.» Nous n'avons rien à envier aux stylistes du monde entier. Nous avons notre touche nationale et chaque région d'Algérie est un vivier de dons et de compétences. Il suffit de donner l'occasion. C'est l'objectif recherché par la direction de la culture. Précisons que quelques jours, la lecture a été mise à l'honneur puisque et sur plusieurs jours, les structures relevant de la tutelle culturelle ont ouvert les portes pour sensibiliser les enfants à lire. «Un enfant lit un livre pour se construire.» Cette vérité est vérifiable sous d'autres cieux où l'on accorde une place et un intérêt prépondérant au livre. Chez nous, même si ce sésame qui ouvre sur le monde et le savoir est relativement à la portée, il n'en demeure pas moins qu'on lui tourne le dos et lui préfère d'autres éléments superflus inutiles et, qui plus est, coûtent les yeux de la tête. Cette allergie au bouquin est, nous explique-t-on, imputable à la seule école qui n'a pas réussi à établir une passerelle de plaisir entre le livre et l'enfant. En fait, la responsabilité est partagée par les composantes de la société, à commencer par la famille. Le ministère de la Culture a, depuis quelques années, tenté d'établir cette passerelle, notamment en activant, entre autres, «Lire en fête», un espace destiné aux enfants et ayant pour objectif d'emmener ces derniers à tâter les feuilles jaunies. Hélas, faute d'intelligence et parce que les cols blancs chargés de cette mission n'en mesuraient pas l'importance, les bambins auront droit le plus souvent à «Fête sans lire». Voilà que le toboggan remplace le livre. Il faut souligner que ces «Lire en fête» étaient de véritables budgétivores. C'est dire qu'en ces temps de vaches maigres la relance de telles initiatives est exclue. Faute de budget, la culture demeurera-t-elle en berne? Vraisemblablement non. C'est du moins ce qui est agréablement vérifié dans la wilaya de Médéa. En effet, la direction de la culture de la wilaya a, avec un peu d'imagination et beaucoup de volonté, démontré que l'on peut rapprocher l'enfant du livre et le livre de l'enfant. La louable initiative de la direction est calquée sur l'ancien fameux inter-lycées. Ainsi, pour mettre de la vie dans les bibliothèques communales de Médéa et remettre le livre au centre des intérêts, la direction de la culture a lancé «inter - bibliothèques communales». Le lancement de la manifestation culturelle a coïncidé avec l'avènement de la Journée du chahid. «Il ne s'agit pas là d'une activité circonstancielle nous affirme Reghal Omar, directeur de la culture, mais d'une activité qui dure jusqu'au mois de mai et que nous comptons renouveler, les années à venir». Pour ce faire, le responsable de la culture n'a misé que sur la volonté de ses collaborateurs, la soif d'activité, les attentes des différentes communes essentiellement rurales de Médéa et l'apport de quelques maisons d'éditions sollicitées. Voilà donc qu'avec presque un rien on peut inventer un meilleur monde pour peu que l'on réussisse à faire aimer le livre à l'enfant, parce que comme l'a dit V. Hugo: «La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner, laissez-le faire.»