C'est auréolé du succès du sommet de l'Opep qui s'est tenu à Alger, couronné par un net redressement des prix du pétrole, qu'il s'est rendu à Washington pour ce rendez-vous mondial de la finance. Le grand argentier du pays doit, aussi, prendre part aux travaux des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale. Le gotha de la finance mondiale sera présent. Pour quel objectif? «Les assemblées annuelles des deux institutions multilatérales offriront cette année l'occasion aux principaux décideurs du monde économique et financier, en présence des gouverneurs des banques centrales, d'échanger sur les défis auxquels sont confrontés les pays et les perturbations que connaissent les économies régionales et nationales», a indiqué un communiqué du ministère algérien des Finances. C'est auréolé du succès du sommet de l'Opep qui s'est tenu à Alger, couronné par un net redressement des prix du pétrole, que le grand argentier du pays, s'est rendu à ce rendez-vous financier mondial. Il aura pour particularité d'être dominé par la dégringolade des prix du pétrole qui ont sérieusement impacté les économies des pays producteurs d'or noir. Un manque à gagner qui a érodé leurs trésoreries respectives à des degrés divers. L'Algérie, qui n'a pas été épargnée aura eu le «privilège» de bénéficier de préjugés favorables de la part du FMI et de la BM à travers deux rapports successifs qui ont souligné la robustesse de son économie et sa capacité à résister à la crise pétrolière. Son taux de croissance doit atteindre 3,6% en 2016 alors que son taux de chômage devrait reculer à 9,9% contre 11,2% en 2015, a indiqué le Fonds monétaire international dans son rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, publié mardi à Washington. «L'Algérie figure parmi les pays émergents et en développement qui ont réussi à maintenir une position nette extérieure positive grâce à son très faible endettement extérieur.», a-t-il fait remarquer. 24 heures plus tard, la Banque mondiale indiquait que l'Algérie a réussi à maintenir sa croissance à un niveau «respectable», en dépit de la baisse des prix du pétrole qui a considérablement affecté ses revenus. Malgré la forte baisse des prix du pétrole et une météo défavorable, l'Algérie a été en mesure de maintenir une croissance économique respectable en 2015 et au premier semestre de l'année 2016, écrit la BM dans son rapport sur le rôle de l'inclusion économique dans la prévention de l'extrémisme violent, publié mercredi à Washington. «L'Algérie a maintenu une croissance relativement forte à 3,6% sur 12 mois, soutenue par la récupération progressive de la production d'hydrocarbures qui est venue atténuer la croissance plus lente du secteur hors hydrocarbures», précise l'institution financière dont les rapports sont sans complaisance. Comment s'annoncent les choses pour les toutes prochaines années? «Pour 2017 et 2018, la hausse significative de la production d'hydrocarbures ainsi que l'ouverture de nouveaux puits de pétrole viendront atténuer l'impact négatif du déclin prévu des prix du pétrole sur les secteurs non pétroliers réels», prévoit la Banque mondiale qui a relevé l'objectif du gouvernement à maintenir les réserves de changes au-dessus de 100 milliards de dollars. La réunion du G24 s'est finalement achevée sur un appel à poursuivre les travaux. Dans le communiqué final sanctionnant sa réunion, le G24 a appelé à poursuivre les efforts sur l'évaluation des coûts économiques des conflits et la participation à des initiatives mondiales pour gérer l'impact des flux de réfugiés.