Dans une interview accordée à LCI, Rolland Courbis est revenu sur ses discussions avec la FAF, le consultant star de RMC a reconnu avoir été vexé à l'idée d'être le second choix de la FAF. Ainsi, Courbis reconnaît avoir été contacté par la FAF il y a une dizaine de jours, «J'ai rencontré le président (de la Fédération algérienne) à Paris, il y a une dizaine de jours. Je faisais partie des quatre ou cinq possibilités pour eux. Mais mon nom, contrairement à ceux de mes concurrents, revient depuis sept ans pour ce poste.» Persuadé que cette fois-ci, ça allait être la bonne, Courbis rajoute: «Les sondages des grands quotidiens algériens pour le poste de sélectionneur me placent en tête. Les joueurs sont favorables à ma venue. Les journalistes aussi. Mais l'affaire ne se fera pas. Alors que mon contrat avec RMC et BFM me permet de prendre en charge une sélection...». Il affirme d'ailleurs que sa priorité allait à l'Algérie: «Les discussions avec Lorient ont commencé il y a seulement trois jours, après la défaite (1-0) contre Dijon. L'Algérie avait la priorité. En plus, sélectionneur et entraîneur sont deux métiers totalement différents. Quelque part, c'était à moi de choisir le challenge.» Et de préciser, «Je n'ai même pas eu à choisir, parce que le plan A des dirigeants algériens, c'était Wilmots, le plan B, c'était moi, et le plan C, c'est Leekens». «En ce qui me concerne, les discussions se sont terminées il y a quatre ou cinq jours. Je leur ai souhaité bon courage et bonne chance. Parce que, avant la CAN, il y a quand même un déplacement périlleux au Nigeria. Le calendrier et les adversaires à affronter m'ont fait réfléchir. Mais pas au point de refuser le poste (...). Le calendrier est vraiment compliqué. Alors, en plus, voir que je n'étais pas en tête de liste... Je l'accepte, mais qu'on accepte aussi que je ne me sente pas en totale confiance. Les sélectionneurs en ont besoin aussi! Être un plan B, ça ne fait pas sauter au plafond.» Enfin, avec franchise, il affirme avoir été vexé d'être considéré comme le second choix et confie: «À partir du moment où j'ai su que je n'étais pas le plan A... Je ne suis pas susceptible, mais j'ai aussi ma petite fierté. Sur pas mal de points, je suis un peu algérien, ou méditerranéen, sur les bords. De temps en temps, je me formalise un peu. Ça ne veut pas dire que Wilmots était une mauvaise idée. Je leur ai d'ailleurs dit que j'étais désolé que ça n'ait pas marché avec lui. C'était une très bonne idée.»