La police de l'audience appartient, selon le code de procédure pénale, au président de l'audience. Pourtant, à chaque audience, nous notons beaucoup d'incidents d'interjections et de protestations lorsqu'un avocat demande à ce qu'un acte soit noté de la part du greffier ou de la greffière du jour. Hélas, le ou (la) greffier(ère) n'attend qu'un geste du président pour prendre acte. Alors que dans la déontologie, le greffier prend acte de tous les moments décisifs du procès, depuis les questions du procureur ou des défenseurs aux rappels à l'ordre du juge. Y aura-t-il une prise de conscience de la part de nos greffiers pour qu'ils fassent le boulot pour lequel ils sont (mal) rémunérés ? Espérons que les présidents de l'audience qui tiennent la police de l'audience donneront des directives nécessaires pour une bonne marche de la justice.