Le président ivoirien Alassane Ouattara a déclaré mardi ne "pas souhaiter" que de nouveaux pays africains quittent la Cour pénale internationale (CPI). Interrogé par la presse sur la possibilité d'un effet domino après le départ de plusieurs pays africains, le chef de l'Etat ivoirien a répondu : "Non je ne le pense pas, je ne le souhaite pas". "Ce sont des décisions souveraines", a-t-il observé sur le perron du palais de l'Elysée, "mais la Côte d'Ivoire ne quittera pas la CPI et je pense que la plupart des pays sont dans cette volonté". "Il s'agit de lutter contre l'impunité, c'est dans notre intérêt", a fait valoir Alassane Ouattara, à l'issue d'un entretien avec son homologue français François Hollande à Paris. Selon lui, les Africains doivent "commencer par la justice au plan national et si possible ensuite au plan régional et continental mais ce n'est pas le cas aujourd'hui au niveau du continent".