Une série de mesures a été entreprise par le département de Kara en vue de préparer la saison estivale 2005. Le ministre du Tourisme, qui a inauguré, hier à l'hôtel Dar Diaf, les deux journées d'étude et de suivi de la préparation de la saison estivale, a révélé que des avis d'appel d'offres vont être lancés incessamment concernant la concession des plages, dont la durée est fixée à cinq ans pour le droit d'exploitation. Exprimant sa satisfaction quant à l'essor pris par le tourisme, les deux dernières années, chiffres à l'appui, il considère que le nombre de touristes est en hausse entre 2003 et 2004. Un taux de 11% en comparaison avec les années précédentes. «Cela n'a été possible, a-t-il affirmé, que grâce à la politique de concorde civile initiée par le président de la République.» Il a néanmoins reconnu que le tourisme n'est pas encore au top. «Nous n'avons pas encore atteint le niveau escompté.» Concernant le flux touristique attendu pour cette année, le ministre espère un nombre important, vu que toutes les conditions sont réunies, pour entamer une bonne saison dont le coup d'envoi est prévu pour le 1er juin. Il a suggéré aux ressortissants nationaux, qui vont rentrer cet été, de ne pas s'adresser au marché parallèle pour le change et de faire plutôt appel aux banques algériennes afin de prouver leur amour pour l'Algérie et faire profiter l'économie nationale de ces rentrées en devises. Il a en outre exhorté les cadres de son ministère, notamment les directeurs régionaux, à veiller au grain pour la préparation d'une saison estivale à la hauteur des attentes des citoyens. Il a axé son intervention sur la nécessité d'avoir une qualité des services qui encouragera la concurrence et fera baisser automatiquement les prix, qualifiés de prohibitifs. Sur un autre chapitre, il a révélé que des mesures répressives seront de mise s'agissant des prestations proposées par les établissements de restauration s'agissant de l'hygiène et du bon accueil. La commission nationale de classement des hôtels est à pied d'oeuvre et devra commencer sérieusement son travail sur le terrain. Il est prévisible que des établissements vont perdre leurs étoiles. Les jeux nautiques et autres activités ludiques sur les plages seront interdits. Quant au ticket d'accès il ne sera plus payant. «L'estivant, a affirmé le ministre, ne devra payer que les services».