Sa disparition intervient alors que le Rassemblement national démocratique célèbre la 20e année de son existence. Sa disparition intervient alors que le Rassemblement national démocratique célèbre la 20e année de son existence. Oran ainsi que la classe politique, dont notamment le parti de Ouyahia, sont en deuil. Le sénateur du tiers présidentiel et cadre dirigeant du Rassemblement national démocratique, Miloud Chorfi, est décédé hier matin au service pneumo-phtisiologie du centre hospitalo-universitaire d'Oran des suites d'une longue maladie. Agé de 64 ans, Miloud Chorfi sera inhumé aujourd'hui au cimetière de Aïn El Beïda, situé dans la partie ouest de la ville d'Oran. Une forte délégation, composée de Ouyahia, Bensalah, Mebarki, Seddik Chihab, est attendue aujourd'hui à Oran pour prendre part à l'inhumation du défunt Chorfi. Le sénateur du tiers présidentiel a entamé sa carrière en tant que journaliste à la rubrique sportive de l'antenne régionale d'Oran de la Télévision nationale. Miloud Chorfi a occupé plusieurs fonctions, notamment celle de député et porte-parole du parti de Ouyahia avant d'être désigné en tant que sénateur au sein du tiers présidentiel et chef du groupe parlementaire du même parti au Conseil de la nation. Cadre important à la direction nationale du Rassemblement national démocratique, il occupait le poste d'inspecteur général auprès du secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia. Il a également occupé le poste de président du Conseil supérieur de l'audiovisuel, installé par le chef du gouvernement, Sid Ahmed Ghozali, dans les années 1990. Cadre de la première heure au RND, il rejoint le parti dès sa création et dirigea le groupe parlementaire du RND durant plusieurs mandats. Il a été désigné en septembre 2014, premier président de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel avant d'être nommé en 2016, sénateur au titre de tiers présidentiel. Il a été nommé en septembre 2014 à la tête de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel avant de la quitter fin janvier 2016. Le défunt sera inhumé aujourd'hui à Oran. Aucun du milieu médiatique ne peut ignorer la valeur humaine dont jouit le défunt, notamment en ce qui concerne sa présence parmi les Oranais lorsque la nécessité obligeait, mais également dans les sujets de pointe. Sa dernière sortie ne remonte pas à loin lorsqu'il a accompagné le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemâ Talai dans sa visite de travail et d'inspection qu'il a rendue dans la wilaya d'Oran. A cette date, Miloud Chorfi, aboulique dans son pas et quelque peu lourd dans sa démarche, a tout de même salué les journalistes couvrant la visite du ministre tout en s'entretenant avec des cadres et des militants du Rassemblement national démocratique. Miloud Chorfi jouit d'une grande aura au sein de la classe politique, des hauts responsables, des médias ainsi que de la société civile. Malgré la maladie l'ayant quelque peu éloigné du terrain, Miloud Chorfi a, tel que cela a été expliqué par ses compagnous du RND, toujours été présent, apportant sa touche en enrichissant le débat aussi bien local que national, notamment lorsqu'il s'agissait des questions liées à la souveraineté nationale. Pour le défunt, la souveraineté nationale est «une ligne rouge à ne jamais franchir». Kazitani Abdelhak, sénateur d'Oran, était abattu dès qu'il a eu vent de l'information du décés du sénateur Miloud Chorfi. Aussi, il est de cette génération qui reconnaît en l'homme les qualités d'un nationaliste aguerri, se donnant à fond dans son travail. «Le destin a voulu que Miloud Chorfi, que j'ai connu d'abord à la télévision algérienne avant même l'avènement du RND, décède à l'occasion de la célébration de la Journée nationale du Chahid». Idem pour le député Ayad Ratiba représentant la wilaya d'Oran à l'Assemblée populaire nationale. Contactée par téléphone, Ratiba Ayad a affirmé «être très peinée par le décès de Miloud Chorfi». Le défunt, souffrant de problèmes cardiaques, avait subi une opération en France en 2016, alors qu'il était à la tête de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel, Arav. Ayant été l'ami du directeur de la publication du quotidien national L'Expression, Miloud Chorfi, encourageant et soutenant inconditionnellement la presse, n'a pas hésité à ouvrir grandes les portes de son domicile personnel, situé à El Othmania (ex-Maraval), en domiciliant, en 2000 et 2001, un bureau de rédaction régionale du journal L'Expression. Sa disparition intervient alors que le Rassemblement national démocratique célèbre la 20e année de son existence. Messages de Bensalah, Ouyahia et Benhamadi «Nous perdons un homme dévoué» Plusieurs personnalités ont adressé leurs condoléances à la famille du cadre du Rassemblement national démocratique (RND) et membre du Conseil de la nation, Miloud Chorfi, décédé hier matin des suites d'une longue maladie. Dans son message de condoléances à la famille de Miloud Chorfi, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a salué les qualités du défunt qui a fait, a-t-il dit, «preuve d'abnégation et de dévouement à tous les postes et aux hautes responsabilités qu'il assuma». Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a mis en avant, dans son message de condoléances, les «qualités du défunt» qui était, a-t-il dit, un «éminent cadre du parti». «Miloud Chorfi était un exemple de compétence et de dévouement au sein du RND qui perd aujourd'hui un cadre compétent qui a toujours servi les intérêts du parti et ceux de l'Algérie», a-t-il ajouté. Le président de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav), Zouaoui Benhamadi, a, lui aussi, présenté ses condoléances à la famille du défunt, les assurant de sa compassion et de sa sympathie. Hamid Grine se recueille à la mémoire du défunt Le ministre de la Communication, Hamid Grine, s'est recueilli, à l'ouverture de la réunion des coordinateurs des radios arabes, qui se tient dans le cadre des rencontres annuelles de l'Union des radios et télévisions arabes (Asbu) et du Centre arabe d'échange d'informations et de programmes, à la mémoire du défunt Miloud Chorfi, saluant ses qualités et son professionnalisme.