L'ANP reste un leader dans la région, notamment quand il s'agit de la lutte antiterroriste et un exemple dans la préservation du territoire national. Présidant le Conseil d'orientation de l'Ecole supérieure de guerre, conformément aux dispositions du décret présidentiel n° 05-364 du 26 septembre 2005, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, tout en rappelant la préparation de la célébration du 55e anniversaire de la Fête de la Victoire, qui coïncide avec le 19 mars, n'a pas manqué de convier «les étapes franchies dans le développement de l'appareil de formation de l'Armée nationale populaire, en général, et l'Ecole supérieure de guerre en particulier». Il souligne dans son allocution, «L'entière mobilisation du Haut Commandement de l'Armée nationale populaire, appuyée par le soutien et les orientations du chef suprême des Forces armées et ministre de la Défense nationale, qui a permis à l'Ecole supérieure de guerre, en compagnie de tous les concernés, chacun dans son domaine d'activité et les limites de ses prérogatives, d'atteindre les objectifs assignés à cette école». Affichant une grande foi, le vice-ministre de la Défense nationale souligne que «nous continuerons, avec l'aide d'Allah le Tout-Puissant, à soutenir l'Ecole supérieure de guerre qui devra, afin de s'acquitter judicieusement de ses missions, oeuvrer en continu à former des cadres hautement qualifiés pouvant occuper des fonctions opérationnelles et stratégiques au sein de l'échelle de commandement de l'Armée nationale populaire, ayant également la capacité d'assimiler la pensée opérationnelle et stratégique inculquée en harmonie avec l'essentiel des principes de notre doctrine militaire d'une part, et au diapason de l'esprit moderne et des différentes évolutions géostratégiques et géopolitiques survenant dans le monde actuel d'autre part». Le chef des armées très minutieux martèle: «il est impératif que nos cadres se distinguent d'une formation d'un niveau élevé et prestigieux sur tous les plans, qui leur donne la capacité de traiter en toute aisance, les différentes situations difficiles et complexes, avec compétence et habilité». On conclut que pour le conférencier, la formation est insignifiante sans la matière grise, en particulier explique-t-il «lorsque les indicateurs sécuritaires dans notre région constituent encore des défis, qu'il nous appartient, au sein de l'Armée nationale populaire, d'oeuvrer encore davantage, à nous appuyer sur l'appareil de formation avec tous ses paliers et je cite, en particulier, l'Ecole supérieure de guerre». Celle-ci devant mériter son statut d'Ecole supérieure, se doit d'être, de façon continue, «pour les compétences humaines hautement qualifiées, conscientes du poids de la responsabilité qui leur incombe, attachées aux valeurs de leurs ancêtres et capables de faire face à ces défis, de manière à assurer continuellement et garantir pleinement les facteurs de défense de la souveraineté nationale, de protection de la nation et la préservation de son unité, de sa sécurité et de sa stabilité en toutes circonstances». Des revendications que l'Armée nationale populaire remplit entièrement tous les jours et au quotidien. Les résultats de ses actions sont matérialisés par des bilans probants. L'ANP reste un leader dans la région, notamment quand il s'agit de la lutte antiterroriste et un exemple dans la préservation du territoire national. Ses compétences et son professionnalisme sont aujourd'hui d'une dimension internationale et loués dans le monde entier, même par les pays les plus puissants.