Près de 54 000 votants décédés ou ayant changé de lieux de résidence, ont été rayés des listes électorales. Plus d'un million d'électeurs, dont plus de 36 000 nouveaux inscrits, sont répertoriés dans les listes des électeurs. A elle seule, la commune d'Oran compte plus de 50% de votants pour une population qui avoisine un million d'habitants. Tel est le réservoir électoral de la wilaya d'Oran arrêté des suites de la révision exceptionnelle opérée récemment par l'administration locale se préparant activement pour les législatives prévues pour la journée du 4 mai de l'année en cours. Ladite opération a tout aussi permis de rayer près de 54 000 votants dont plusieurs sont décédés alors que plusieurs autres dizaines ont changé de lieux de résidence à la faveur des derniers mouvements opérés dans le cadre des différentes opérations de relogement. Une telle opération d'assainissement des listes électorales a été effectuée en conformité avec les nouvelles dispositions mises en place par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. L'administration est fin prête pour encadrer le vote du 4 mai dans toutes ses facettes, sans aucune faille. C'est ce qu'indiquent ses cadres. Le ton est à la facilitation de l'activité politique dans des partis en lice en mettant en place les moyens nécessaires permettant aux postulants de se réunir et de réunir leurs effectifs dans le cadre de la campagne de persuasion. Pour cela, 162 salles devant abriter les rencontres partisanes, sont réquisitionnées. Idem pour les lieux d'affichage des listes des candidats. Là aussi, l'administration a opté pour la mise en place de plus de 600 sites répartis un peu partout dans l'ensemble du territoire de la wilaya d'Oran comprenant 26 communes et neuf daïras. A Oran, la course à la députation constitue un événement non moins important. Cette course, qui a commencé par la candidature de 23 partis, a, suite à l'étude des dossiers, abouti au rejet des candidatures de trois formations. Il s'agit du parti de l'ex-ministre de la Communication, Mohamed Saïd guidant le Parti des Libertés et de la Justice, dont ses représentants locaux, n'ont pas réussi à amasser les 4 600 signatures exigées par la réglementation. Idem pour le parti appelé «El Wassit» et celui du «Mouvement national des travailleurs algériens». Ainsi, 20 formations politiques se disputeront les voix de la population d'Oran. Pour cela, l'administration a mobilisé 285 centres et 2 261 bureaux de vote. Les législatives, cet événement d'envergure durant lequel l'activité politique s'intensifie, sont, dans la partie ouest du pays, perçues comme une fête à marquer vaille que vaille aussi bien par l'électeur que par les postulants. C'est du moins ce que laisse croire cet engouement des partis postulant à l'hémicycle Zirout-Youcef. A Mostaganem, 23 partis ont déposé leurs listes. Après étude, le dossier d'une seule formation a été rejeté laissant 22 autres formations accéder à la course finale. Dans la wilaya de Chlef, 23 listes prendront part au vote du 4 mai, tout comme dans la wilaya de Sidi Bel Abbès marquée elle aussi par la participation d'une vingtaine de formations politiques. Chose sautant aux yeux durant les élections de cette année, les listes des Indépendants sont quasi absentes dans la majeure partie des wilayas. Le sésame des parrainages populaires a constitué une grande entrave pour plus d'une liste qui s'est confectionnée avant que les initiateurs ne se retrouvent acculés en n'arrivant pas à amasser les signatures suffisantes.