img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P170620-19.jpg" alt=""Il n'y a pas de pénurie de médicaments"" / Le directeur de la pharmacie et des équipements au ministère de la Santé, Hamou Hafedh, a néanmoins révélé que 200 médicaments sont sous tensions. Il n'y a point de pénurie de médicaments. C'est du moins ce qu'a affirmé hier le directeur de la pharmacie et des équipements au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Hamou Hafedh, en marge d'une conférence de presse au siège de son département. «Je le dis et j'insiste, il n'y a pas rupture de stocks de médicaments essentiels», a-t-il insisté. Par cette mise au point, le responsable a voulu démentir les informations alarmistes rapportées par quelques médias qui font état d'une grave pénurie d'un nombre important de médicaments, indiquant que ce qui a été dit à ce sujet dans les médias est complètement infondé. Il a cependant relevé que lors d'une réunion qui s'est tenue jeudi dernier à Alger, au cours de laquelle 500 médicaments ont été passés en revue, il en ressort «que parmi les 500 évalués, 200 médicaments sont sous tensions et 189 autres sont totalement disponibles», a-t-il souligné tout en admettant qu'effectivement «il y a bien des produits sous tensions, notamment s'agissant de ceux importés de l'étranger». Concernant les médicaments locaux, là aussi il ne dément pas que quelque-uns ne sont pas totalement disponibles, rassurant par ailleurs que «tous les médicaments essentiels sont bel et bien disponibles». Le docteur Hafedh, a en outre confirmé que cinq médicaments de Saidal sont bien en rupture de stocks, expliquant «que ceci est dû au transfert de l'unité de Saidal sise à El Harrach, dont une partie à Dar El Beïda (Alger) et l'autre à Médéa» Evoquant les programmes prévisionnels d'importation de matières premières, le même responsable se défendra en disant que «ces programmes n'ont jamais fait l'objet d'une diminution de quantités». Il a également insisté sur le fait que la maîtrise de la facture d'importation ne signifie aucunement le blocage des médicaments, «il s'agit simplement de maîtriser les quantités en fonction des besoins et des demandes, car il faut savoir que les médicaments sont très vite périssables, par conséquent cela reviendrait au gaspillage». Lors de cette conférence, Hamou Hafedh a rassuré que son département oeuvre dans le bon sens en collaboration avec ses partenaires afin de remédier à ces «pénuries» régulières, révélant à ce propos qu' «une cellule de suivi de la disponibilité du médicament a été mise en place au niveau du ministère de la Santé». Il explique que cette initiative a pour but de travailler en synergie avec toutes les parties concernées (laboratoires, opérateurs, syndicats...), se basant sur un travail d'échange d'informations, pour le «suivi continu de la disponibilité de tous les médicaments». Cette réunion a regroupé les différents représentants du ministère de la Santé ainsi que toutes les parties concernées par la régulation du médicament, à l'image de l'Association de distribution du médicament. Ainsi,le responsable a affirmé sa volonté de dépasser ce phénomène, promettant d'accélérer la cadence afin de répondre à la demande. «Avec nos partenaires, nous ferons de tous les aspects liés au suivi de la disponibilité du médicament notre principal objectif», a-t-il dit.