Si l'on compare avec la même période en 2016, on constate un recul du nombre de blessés de 11%. L'hécatombe continue. Les routes algériennes ont encore été en ce mois de Ramadhan, le théâtre de très graves accidents de la circulation, entraînant la mort de 37 personnes durant les 28 premiers jours. C'est ce que confirme un bilan dressé par la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn). Durant les premiers 25 jours, ce dernier a fait état de 32 personnes décédées et 962,37 autres blessées dans 805 accidents de la circulation survenus dans différentes wilayas du pays, a indiqué le sous-directeur de la prévention et de la sécurité routière à la Dgsn, le commissaire principal, Rachid Ghezli. Le même bilan a été réactualisé au 28ème jour du même mois, suite à un accident survenu jeudi dernier à la wilaya d'El Bayedh. Les services de la Protection civile ont enregistré cinq morts et 16 blessés. Il s'agit du renversement d'un bus de transport de voyageurs, survenu à l'entrée de la commune d'El Ghassoul. Desservant la ligne El Bayadh- Brezina au sud de la wilaya, le bus a dévié de la route et s'est renversé, a précisé la source. Parmi les victimes, figurent quatre femmes et un enfant sur place ainsi que16 blessés dont trois dans un état critique. La même source relève que 14 des blessés ont été transférés vers le service des urgences médicales et chirurgicales de l'hôpital Mohamed-Boudiaf à El Bayadh, tandis que deux blessés ont été retenus dans la polyclinique médicale de la commune El Ghassoul pour recevoir les soins nécessaires. Suite à cela, une enquête a été ouverte par les services de sécurité, pour faire la lumière sur les circonstances de l'accident. Par ailleurs, même si ces chiffres ne sont pas à prendre à la légère, Rachid Ghezali a toutefois souligné que si l'on compare avec la même période en 2016, «un recul du nombre de décès a été enregistré avec un taux de 11%». Le nombre de blessés a lui aussi baissé par rapport à l'année dernière, passant de1049 à 962, outre le recul de 16% des accidents de la circulation, a affirmé la même source. Il a également expliqué que les causes de ces accidents demeurent le facteur humain et l'état des véhicules. Pour ce responsable, cette baisse des accidents routiers, revient au plan de sécurité routière efficace adopté actuellement par la Dgsn. Le commissaire a en outre, souligné l'importance d'inclure l'éducation routière et de soutenir la sensibilisation à l'endroit des automobilistes. D'autre part, tous les moyens récents et modernes ont été acquis, en vue de concrétiser la sécurité routière, dont des caméras, des véhicules de police équipés de caméras permettant de prendre des photos sur l'état des routes afin de permettre d'effectuer des interventions rapides, en cas de survenance de catastrophes ou d'accidents de circulation, a-t-il rappelé. Ceci dit, en dépit de la grande contribution de ce dispositif dans le recul du nombre de morts, il n'en demeure pas moins que nombre de décès sont recensés pratiquement chaque semaine.