Par rapport à la précédente édition, trois nouveaux pays sont de retour : il s'agit du Maroc, du Chili et de l'Autriche. Animée cette année sous le signe «Modernité et compétitivité» la 38e FIA (Foire internationale d'Alger) voit, la participation de plus de 40 pays. Soit plus d'un millier de firmes étrangères présentes sur une superficie totale de 27.573 m². Par rapport à la précédente édition, trois nouveaux pays sont de retour : il s'agit du Maroc, du Chili et de l'Autriche, tandis qu'est relevée l'absence de l'Argentine et de la Hollande. Cette 38e Foire internationale intervient ainsi à une période charnière dans le processus de réformes économiques engagées dans notre pays. Et à un moment où ce dernier jouit d'un crédit réconfortant auprès d'organismes internationaux spécialisés tel le Ducroire qui revoit désormais à la baisse le «Risque Algérie» qui passe donc de la catégorie 4 à la catégorie 3 que compte l'échelle de notation de l'organisme qui a pour mission de protéger les investisseurs potentiels contre les risques liées aux transactions internationales. Ce qui est vu d'un bon oeil par les pays nombreux à adhérer aux nouvelles options du marché algérien, jugé des plus importants de la région. Un choix qu'ils montrent finalement en étant présents en masse à cette traditionnelle manifestation économique et commerciale, véritable indicateur de l'économie nationale. 108 entreprises nationales sont quant à elles présentes, sur une superficie de 47.601 m², aux côtés de 243 autres du secteur privé. Avec 32 exposants indépendants et 20 artisans, soit 1600 entreprises au total. Mais le fait saillant est sans nul doute la forte présence étrangère, laquelle dénote de l'assurance qu'ont les investisseurs étrangers en un marché de plus en plus ouvert et où l'enjeu est maintenant de mettre à niveau des entreprises économiques appelées à faire face à la concurrence qui s'annonce très rude. Mais aussi à la faveur de la signature des accords d'association avec l'UE et l'adhésion prochaine à l'OMC. Une mise à niveau à laquelle des pays européens, traditionnellement alliés de l'économie nationale, veulent être partie prenante. Citons la France, l'Italie ou l'Allemagne. A la faveur de cette édition, l'on assiste à une véritable ruée des PME françaises, certainement attirées qu'elle sont par les mesures incitatives, mises en oeuvre par le gouvernement algérien, dans le cadre de l'encouragement des investisseurs, alors que le ministre français délégué au Commerce extérieur, M. Jean François Loos, visitera pour sa part ce 3 juin le pavillon français à la FIA. L'Italie, quant à elle, y est présente avec 129 entreprises dont 46 participent pour la première fois. La forte présence des sociétés italiennes dans le secteur du Btph s'explique par l'intérêt que portent les Italiens à ce secteur dans une Algérie qui voit déployé le programme complémentaire de relance économique, notamment la construction de logements. Il est enfin utile de mentionner le retour en force des entreprises américaines, qui occuperont un espace considérable à la FIA.