L'incertitude régnait lundi en Espagne sur la tenue le lendemain d'une session parlementaire pour investir à la présidence de la Catalogne l'indépendantiste Carles Puigdemont, retranché en Belgique, après un arrêt interdisant une investiture à distance. "Toutes les hypothèses sont ouvertes", indiquait-on de source parlementaire lundi, deux jours après la décision de la Cour constitutionnelle. "Nous n'avons pas encore décidé pleinement ce que nous allons faire" déclarait pour sa part à la radio Jaume Alonso-Cuevillas, l'avocat en Espagne de M. Puigdemont, sans exclure qu'il se présente devant le parlement au risque d'être arrêté.