22.342 logements ont été achevés alors que 19.906 unités restent à réaliser La wilaya d'Alger prévoit de livrer 5 566 logements sociaux participatifs (LSP) durant l'année 2018 sur les 42.248 logements de cette catégorie inscrits pour la capitale, a indiqué hier le directeur de l'habitat de cette wilaya, Smaïl Loumi. Par maître d'ouvrage, ces logements LSP sont répartis entre les Opgi de Hussein Dey (1147 logements) et de Dar El Beida (512 logements), tandis que les 3907 logements restants relèvent d'autres promoteurs. Interrogé sur l'état d'exécution des 42.248 logements LSP inscrits dans cette wilaya, le même responsable précise, cité par l'APS, que 22.342 logements ont été achevés alors que 19.906 unités restent à réaliser se composant de 17.605 en cours de réalisation et de 2301 non encore lancés. A ce propos, Loumi signale que le programme de ces 2301 logements LSP non encore lancés au 31 décembre 2017 a été converti en la nouvelle formule intitulée Logement public aidé (LPA), par le ministère de l'Habitat. S'agissant du Fonds national de péréquation des oeuvres sociales (Fnpos), il fait savoir que la wilaya d'Alger gère un programme de 3 205 logements Fnpos dont la situation arrêtée à la fin 2017 relève l'achèvement de 1 921 logements, tandis que 778 autres sont en cours de réalisation et 506 logements non lancés. Loumi avance que seuls les 1 921 logements Fnpos achevés sont couverts par des aides de la Caisse nationale du logement (CNL). La wilaya d'Alger a bénéficié également d'un programme de 3 241 logements aidés au titre de la tranche annuelle de 1997, dont 2523 unités ont été achevées. Sur les 718 logements restants de ce même programme, qui connaissent différentes contraintes, 80 logements sont en cours de réalisation, 597 sont à l'arrêt et 41 n'ont pas encore été lancés, ajoute-t-il. La situation de blocage de ces logements en souffrance depuis plus d'une vingtaine d'années ne peut trouver son épilogue sans une décision des autorités publiques. Car et comme l'explique Loumi, il s'agit en premier d'un problème de financement. «Pour manque de financement, suite à l'augmentation du coût des matériaux de construction durant la fin des années 1990, la réalisation de ce programme s'est arrêtée et les chantiers abandonnés en carcasses, ayant ainsi engendré des contraintes empêchant sa relance et son achèvement», a expliqué ce responsable ne manquant pas de préciser que plusieurs autres contraintes sont venus se greffer, tout au long de ces années, à la carence budgétaire. Il cite entre autres la nécessité d'effectuer des travaux supplémentaires sur les carcasses (expertise, démolition, confortement...) notamment après l'introduction des normes antisismiques en 2003. Il y a aussi le problème des indus occupants qui, après avoir eux-mêmes achevé lesdits logements, demandent leur régularisation.