Les Canaris très perturbés par cette nouvelle domiciliation Il a affiché son refus de jouer ailleurs qu'à Tizi Ouzou, considérant que c'est un droit inaliénable. Finalement la FAF a décidé de faire jouer le match de la JSK face à l'USMB au stade du 5-Juillet ce mardi. La commission dépêchée au stade du 1er-Novembre mercredi dernier, a rendu son rapport d'expertise, stipulant que le stade ne répond pas aux normes requises pour abriter un match de quart de finale de la coupe d'Algérie. Le communiqué de la fédération est tombé hier à la mi-journée mettant fin au suspense qui a duré depuis mercredi. Quelques heures plus tard, le président de la JSK, Cherif Mellal, a tenu une conférence de presse en réaction au communiqué de la fédération. Ce dernier, visiblement très remonté contre la décision, a réitéré sa position de refus de délocaliser la rencontre, estimant que les choses n'évoluent pas dans la sens des intérêts du football algérien. Face à cette décision de faire jouer le match au stade du 5-Juillet et pour éviter davantage de complications, Mellal a réclamé une contre-expertise. Ses propos sonnent comme un niet catégorique à cette décision. La JSK ne jouera pas le mardi 7 mars. Elle ne jouera pas au stade du 5-Juillet. Pour Cherif Mellal, personne ne peut empiéter sur les droits de la JSK. C'est la loi qui lui donne ce droit de recevoir au stade du 1er-Novembre, l'USMB pour le compte des quarts de finale de la coupe d'Algérie. Les dirigeants de la JSK considéraient que leur équipe n'a aucun problème avec l'équipe de Blida. Le réquisitoire des dirigeants de la JSK ne s'arrête pas là, car la décision de délocaliser le match au stade du 5-Juillet est mise sur le dos de Zetchi, le président de la FAF qui, estiment-ils, n'a pas les choses en main au sein de sa fédération. L'incompétence est justement décriée et mise à l'index. C'est à ce même effet que Cherif Mellal a clairement demandé le départ du président de la Commission d'organisation de la FAF. Pour le président de la JSK, Cherif Mellal, ce dernier doit déposer sa démission et laisser sa place à quelqu'un qui est capable de prendre les décisions qui s'imposent. C'est dans l'intérêt du football algérien. Le président de cette commission est directement pointé du doigt par les dirigeants de la JSK, qui estimaient que sa tergiversation et son incapacité à trancher justement, nuisent à l'image du ballon rond en Algérie, le qualifiant d'incompétent. Aussi, Mellal a réitéré son refus de jouer ailleurs qu'à Tizi Ouzou, considérant que c'est un droit inaliénable. Refusant par contre de boycotter la compétition, le président de la JSK affirmait qu'il attendrait jusqu'au 22 mars prochain pour permettre à la commission de réclamer et de faire sa contre-expertise. Ainsi donc, par cette décision qui complique un peu plus la situation, la direction de la JSK qualifie les résultats de la commission d'impartiaux. Ainsi donc, comme attendu, l'on se retrouve face à une impasse totale. Un match de football qui prend les allures d'un sommet international à cause d'une norme banale, somme toute indiscutable. Pour le moment, au niveau de la barre technique, les choses tiennent encore mais il est certain que le moral des joueurs des deux clubs va en prendre un sérieux coup. Bouzidi, pour sa part tient à la préparation mais il semble que les joueurs ne peuvent pas préparer éternellement un match.