L'attaquant de Newcastle à l'entraînement hier avec les Verts La direction du Chabab a encaissé une somme de 300.000 euros, représentant les indemnités de formation de son ancien attaquant, Islam Slimani, transféré sous forme de prêt, lors du dernier mercato hivernal, de Leicester City vers Newcastle. Cette somme devrait permettre au président du club, Hadj Mohamed Bouhafs, d'entamer la procédure de régularisation des arriérés de ses joueurs, lui qui leur avait promis, lors du dernier voyage vers la Zambie, que la situation commencera à rentrer dans l'ordre dès le retour à Alger. Et il faut dire, dans ce sens, que Hadj Mohamed se trouve dans l'obligation d'entamer cette procédure, du moment que l'étau commence à se resserrer sur lui, notamment après la série de critiques qui fusent de partout et dont il fait l'objet. D'une part déjà, de ses joueurs, ainsi que l'entraîneur, Rachid Taoussi, qui l'a mis devant ses responsabilités, indiquant qu'il ne peut travailler dans un climat pareil et assurer l'objectif principal, à savoir se maintenir en Ligue 1. D'autre part, et après la réception de ces indemnités, revoilà la question qui revient concernant celle du premier transfert du même joueur, le Sporting CP (Portugal) vers Leicester City (Angleterre), lors du mercato estival de 2016. Ce qui est sûr, c'est que l'argent de ce transfert est bel est bien encaissé, mais l'on ne retrouve aucune traçabilité. Hadj Mohamed affirme qu'il faudra aller voir avec son prédécesseur, Réda Malek, puisque l'argent a été versé dans l'ancien compte, dont ce dernier était le seul habilité à gérer. Hadj Mohamed, qui se trouve actuellement à Dubai, ne compte pas se taire, puisqu'il devrait saisir les services compétents afin, dit-il, de forcer Malek à fournir les explications nécessaires sur cette affaire. Par ailleurs, et après le retour de l'équipe, lundi, à Alger, après sa qualification pour les 16es de finale bis de la coupe de la CAF, face aux Zambiens de Nkana FC (1-0, 0-3), le coach du Chabab, Rachid Taoussi, prend en main le dossier disciplinaire. En effet, il a interdit au trio Benouadah - Benkablia - Lemhane de s'entraîner jusqu'à leur comparution devant la commission de discipline. Trois joueurs qui, faut-il le rappeler, ont refusé de faire le déplacement en Zambie, sans motif valable. Seulement, la commission de discipline que la direction du CRB présente en tant que telle, n'est pas installée officiellement, comme nous l'a fait savoir Belaïd Hachaichi, son «président». «Jusqu'au moment où je vous parle (ndlr; hier), aucun PV d'installation n'a été signé par la direction. Cela dit, aucune commission de discipline n'existe officiellement au CRB pour pouvoir suspendre les joueurs en question. On me présente comme président de cette CD, mais je n'ai aucun papier entre les mains qui le prouve», nous a-t-il fait savoir. Ainsi, la seule sanction à prévoir contre les trois joueurs sera d'ordre sportif, que seul l'entraîneur Rachid Taoussi est habilité à prononcer.