Souhaits. Tous les militants du FLN voudraient voir le président Abdelaziz Bouteflika se porter candidat à l'élection présidentielle de 2019. Djamel Ould Abbès, le SG du FLN, s'est engagé à transmettre au président de la République ce «désir des militants de le voir poursuivre son oeuvre» au-delà de 2019. On peut dire sans se tromper que c'est le souhait de la majorité des Algériens et pas seulement des militants du FLN. Pourquoi? la paix et la Réconciliation nationale on les doit au président Bouteflika. Le remboursement anticipé de la dette extérieure dont nous apprécions aujourd'hui les bienfaits, c'est toujours lui. Le retour de l'Algérie sur la scène internationale, c'est encore lui. L'extraordinaire développement économique et social marqué notamment par la diversification de l'économie nationale et une politique sociale sans précédent c'est lui encore et toujours. Qui a distribué (et continue à distribuer) des millions de logements aux Algériens? Qui est en passe d'éradiquer les bidonvilles de l'ensemble du territoire national? Qui a augmenté le niveau de vie de tous les travailleurs? Qui a gagné la bataille de l'eau dans notre pays semi-aride? Qui a fait de notre armée une puissance régionale? On peut continuer ainsi jusqu'à remplir tout cet espace. L'Algérie et les Algériens ont eu la chance de bénéficier de l'expertise et de l'expérience des affaires de l'Etat hors normes acquises par le président Bouteflika. Ils considèrent qu'il n'a cependant pas encore parachevé la réalisation de son programme. L'Algérie est toujours en chantier. De plus, aucun programme économique n'a de sens que s'il est accompagné de la paix et de la stabilité dans le pays. Or, le danger et les menaces persistent contre notre pays. De l'extérieur d'abord où la défaite de Daesh en Irak et en Syrie a dispersé les terroristes qui se sont regroupés dans la vaste région sahélo-sahélienne. C'est-à-dire à nos frontières sud longues de plusieurs milliers de kilomètres que l'ANP et nos soldats parviennent avec courage et professionnalisme à sécuriser. Il n'en demeure pas moins que c'est une mission de tous les instants qui requiert une vigilance permanente. De l'intérieur ensuite, car il faut bien se rendre à l'évidence que toutes les prises d'armes, de casemates ou de terroristes dont fait état quotidiennement l'ANP se passent sur le territoire national. Pour le reste, comme les grèves, disons qu'elles se drapent des vertus de la démocratie. Même si la conviction n'y est pas. Ceci dit, l'engagement du SG du FLN de se faire l'avocat du peuple auprès du président Bouteflika pour le convaincre de se porter candidat en 2019, ne veut pas dire qu'il réussira. Même si Ould Abbès doit toujours avoir en mémoire ces mots du président Bouteflika. «Je ne me suis jamais, ma vie durant, dérobé à aucun devoir au service de ma patrie» avait-il rappelé dans les mêmes circonstances en 2014. Paroles du moudjahid qui vit avec le serment fait aux chouhada!