Le figuier de Barbarie, est une plante qui mérite d'être valorisée vu son «important intérêt industriel aussi bien en agriculture, que dans l'agroalimentaire et en cosmétique», a souligné, lundi dernier à Tizi Ouzou, le professeur Khodir Madani, chercheur à l'université de Béjaïa. Intervenant lors d'une journée d'étude sur le «Développement de la qualité et la protection des produits du terroir», organisée à la maison de l'environnement, dans le cadre du premier Salon national des saveurs du terroir et paniers gourmands (Snast) 2018, le professeur Madani a expliqué les différentes utilisations de cette plante facile à cultiver, qui préfère les sols arides, demande très peu d'eau et presque pas d'entretien, et qui peut résister à des températures de -15 c et de 50 c. Toutes les parties du figuier de Barbarie (fruits, raquettes, graines et fleurs) sont valorisables ainsi que les «déchets» issus d'une première utilisation, dont les pelures et la pulpe, a-t-il ajouté en citant entre autres produits industriels, l'huile de graines de figuier de Barbarie dont le coût peut atteindre les 1000 euros le litre utilisée en cosmétique, le vinaigre et la poudre du fruit et des pelures qui peut être utilisée en pâtisserie et en jus, mais aussi comme épaississant naturel vu sa richesse en pectine.