Au village Mustapha Ben Boulaïd, plus connu par cité la Capère, dans la localité de Bordj-Menaïel, juste à l'entrée ouest, la souffrance est au quotidien. C'est une agglomération de plus de 3000 habitants qui manque de commodités, elle est délaissée par les autorités locales étant donné qu'il n'existe aucune antenne d'APC et aucune salle de soins et point d'agence de la poste et des télécommunications : la question qui se pose est le pourquoi du deux poids deux mesures, puisque le village agricole de Boukhil, la bourgade de Aïn El Hamra, et la cité Bousbaa possèdent des antennes APC ? Cette bourgade, la Capère, compte parmi les banlieues ayant une densité importante en termes de population, mais qui souffre de l'isolement. Le village est depuis des années prisonnier de l'enclavement. Mis à part une école primaire, aucune structure étatique n'est venue soulager le quotidien difficile de la population de ce village. «Ici, les citoyens sont livrés à eux-mêmes», nous dit un habitant du village. Il n'existe point de poste ni de CEM. Les quelques fourgons de transport qui assurent la liaison entre le village la Capère et le chef-lieu de la commune sont loin de satisfaire la demande. Ceux qui paient lourdement cette insuffisance sont sans nul doute les fonctionnaires, les lycéens, les collégiens qui se déplacent chaque jour dans la commune de Bordj-Menaïel. Ceux qui dans l'urgence doivent se rendre à l'hôpital sont contraints au parcours du combattant. Il n'existe point de pharmacie, ni de cabinet médical privé, où allons-nous à cette allure ; il est grand temps de doter les deux structures, celle de l'antenne APC et la salle de soins qui viendront apaiser les douleurs des citoyens !