A Annaba ils sont 12 482 élèves du primaire à affronter pour la 1ère fois l'épreuve de 5ème Le secteur de l'éducation étant important et sensible, la direction en charge de ce département à Annaba, a mis les bouchées doubles en perspective des examens de fin d'année. Ne tolérant aucune erreur, la direction de l'éducation de la wilaya de Annaba a retenu toutes les conditions pour permettre aux 36 815 candidats des trois paliers, de passer les examens de fin d'année dans les meilleures conditions. C'est la dernière ligne droite, d'une année scolaire qui touche à sa fin pour les élèves de la wilaya de Annaba, qui s'apprêtent à passer le test de vérité. A ce titre, et lors d'un point de presse, organisé par le directeur de l'éducation de la wilaya de Annaba, il a été fait état du nombre des candidats, des préparatifs des examens et des perspectives du développement du secteur, selon la politique de la tutelle. Les élèves des trois paliers sont attendus pour relever une fois de plus le défi des examens de fin d'année, et replacer Annaba à la tête du podium. Un challenge que le directeur de l'éducation, Ahmed Layachi, oeuvre à atteindre à travers les mécanismes pédagogiques modernes. S'agissant des préparatifs des examens de fins d'année, ce responsable a estimé que l'opération concerne, comme chaque année, la mobilisation des moyens humains et matériels pour réussir ces épreuves et garantir les meilleures conditions pour leur déroulement. «A Annaba, toutes les conditions sont réunies pour la réussite des examens de fin d'année», a affirmé Ahmed Layachi, directeur de l'éducation de la wilaya de Annaba. Sur les chiffres des candidats des trois paliers, le commis de l'Etat a manifesté une satisfaction, quant à la contribution des acteurs en charge de la réussite de ce rendez-vous, services de sécurité, Protection civile entre autres. Pour cette année, ils sont 12 482 élèves du primaire à affronter pour la 1ère fois l'épreuve de 5ème. A cet effet, 731 salles des 203 centres d'examen ont été mobilisées pour le 23 mai prochain, au profit des potaches qui composeront sous l'oeil vigilant de 2071 surveillants. «La correction des copies de la 5ème, se déroulera au niveau du CEM Babou Mohamed Chérif», a fait savoir Ahmed Layachi. Pour le brevet d'enseignement moyen (BEM), ils sont 10 327 candidats, dont 475 libres attendus les 20, 21, 23, 24 et 25 juin prochain, pour passer les épreuves, avec l'encadrement de 1707 professeurs, répartis à travers 527 salles des 42 centres d'examens, dont la correction se fera au lycée Moubarek El Mili. L'examen phare du baccalauréat quant à lui attend le concours de 14 006 candidats dont 6129 libres. Ce rendez-vous décisif de l'Education nationale, dont la correction se fera au lycée Saint-Augustin, sera supervisé par 3322 encadreurs à travers les 760 salles des 52 centres d'examen. Par ailleurs, 360 candidats détenus, sont attendus sur l'effectif des élèves aux examens du BEM et bac. Le nombre à la hausse des candidats détenus, renseigne sur l'impact de l'incarcération sur les sujets, qui à travers le concours de ces candidats détenus aux BEM et bac, manifestent une réelle prédisposition à la réinsertion. En dépit de l'achèvement de l'opération de préparation des examens de fin d'année, il demeure, néanmoins que le directeur de l'éducation à Annaba, ne voulant pas avoir de surprise de dernière minute, enchaîne le peaufinage de l'opération. Mieux encore, ses services et ceux de la santé sont en train de prendre soin psychologiquement des futurs candidats. Par ailleurs, mettant en relief tous les points relatifs au développement du secteur, selon la politique de la tutelle, visant à placer le secteur au diapason des pays développés, le commis de l'Etat a fait savoir que «le secteur de l'éducation se dirige vers la norme internationale avec 34 semaines de cours». Un volet pédagogique, estimé important par le commis de l'Etat: «Nous sommes déjà à 29 semaines et nous allons passer à 30 et 31 semaines dans les prochaines années. Cette nouvelle stratégie est actuellement en préparation et sera appliquée prochainement pour pouvoir terminer le programme annuel», a expliqué Ahmed Layachi. Un challenge nécessitant un travail de fond, pour convaincre l'élève de cette nécessité, par obligation pédagogique. En outre, plusieurs autres points d'ordre pédagogique ont été soulevés par le directeur de l'éducation, la déperdition scolaire notamment. Un point crucial pour Ahmed Layachi, pour qui selon lui, le dysfonctionnement consiste en l'école et non en l'élève. Estimant injuste de renvoyer un élève à un âge très précoce. «Qui sommes-nous pour renvoyer un élève de 10 ou 11 ans? 50% des élèves à qui on a donné une seconde chance ont réussi leurs examens de BEM et bac, c'est pour quoi, nous devons protéger nos élèves contre la déperdition, a lancé le directeur de l'éducation. En attendant que, parents, élèves, personnels enseignants et autres acteurs, comprennent que la déperdition est le premier pas vers la délinquance juvénile, il convient de noter que la wilaya de Annaba compte quelque 150.000 élèves répartis dans 378 établissements, qui n'attendent qu'une prise en charge adéquate.