Après une année de labeur les prétendants au troisième palier vont donner, trois jours durant, le meilleur d'eux-mêmes, pour mériter le passage. Aujourd'hui débuteront les épreuves du brevet d'enseignement moyen (BEM), pour 9695 candidats dont 323 non scolarisés. Des épreuves qui du 4, 5 et 6 juin, vont permettre aux candidats de mettre à profit, les connaissances acquises le long d'un cursus scolaire jalonné d'un travail studieux. Il a été retenu 501 salles d'examen, réparties à travers 39 centres, pour les candidats aux épreuves du BEM, qui comptent parmi eux trois handicapés moteurs et deux non-voyants. Sont mobilisés pour superviser les épreuves trois jours durant 2228 encadreurs. Comme chaque année, les épreuves du BEM verront la participation de 207 détenus des deux maisons d'arrêts de la wilaya de Annaba, Bouzaâroura et Lallaligh. Le fait non habituel, ce sont les épreuves en plein mois de jeûne. Situation à laquelle, les candidats devraient s'accommoder. Pour la réussite du processus, la direction de l'éducation de la wilaya de Annaba a, tout mis en place, afin d'assurer le bon déroulement des épreuves, mais surtout procurer le climat adéquat à la concentration des candidats du BEM. «La mise en place des moyens nécessaires, répond à un plan d'action remis à tous les acteurs en rapport avec la commission de wilaya, chargée des préparations aux examens de fin d'année», avait fait savoir Ahmed Layachi directeur de l'éducation de wilaya lors d'un point de presse organisé au siège de sa structure. A cet effet, Ahmed Layachi il s'est engagé à assurer un bon déroulement des épreuves, à travers, l'application stricte des mesures prises par le département de Benghabrit, consistant à permettre aux élèves de passer l'épreuve dans la sérénité et le respect de l'éthique, à commencer par la ponctualité. Dans ce sens, il est conseillé aux candidats d'être présents aux centres d'examen au moins une demi-heure avant le début des épreuves (9h00). Car tout retard privera l'élève de passer l'examen. S'agissant de la garantie de la crédibilité des examens «toutes les mesures ont été prises, avec la contribution des secteurs concernés et les responsables locaux», a précisé le DE de la wilaya de Annaba. Parmi ces mesures, figure notamment l'interdiction de l'usage de téléphones mobiles et autres moyens de communication électroniques dans les salles d'examen. Nous n'omettrons pas de rappeler l'application du processus de brouillage des moyens de communication, pour garantir l'égalité des chances entre les élèves. S'agissant du dispositif de sécurisation, le processus répond à un plan national, auquel ont pris part tous les acteurs concernés. Dans ce cadre, la sureté de wilaya d'Annaba a mis en place un dispositif de sécurité à l'occasion des examens, le BEM entre autres.Ce dispositif repose sur la mobilisation des services de la police pour sécuriser les centres d'examen, sécuriser l'escorte et la sécurisation des sujets et les copies vers les centres de correction. Le plan comporte même des mesures sécuritaires pragmatiques visant à garantir la fluidité routière et faciliter le trafic au niveau des grands axes menant vers les centres d'examen. Il en est de même pour la Gendarmerie nationale qui a élaboré un plan de sécurité spécial pour cet examen en mobilisant les moyens humains et matériels pour le bon déroulement des épreuves. La Protection civile est également mobilisée pour la circonstance. En somme, tout est prêt pour ce premier jour de l'examen du BEM. Une épreuve qui permet aux élèves qui auront obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20 d'accéder automatiquement en classe de première année secondaire sur la base de la moyenne décrochée à l`examen national et celle de l`évaluation continue de l`année.