Le E.gouvernement demeure un relais technologique pour une gestion optimale des affaires de la cité, l'Algérie y prétend! Estrata une compagnie jordanienne spécialisée dans les solutions Internet et télécom a signé, hier, un contrat de partenariat avec l'entreprise algérienne ACI net, également versée dans l'architecture Internet et technologie informatique. Ce protocole a coïncidé avec le séminaire sur le e. gouvernement sous l'égide du ministère de la Poste, des Technologies de l'information et de la Communication. Ce qui a été une occasion pour le patron du secteur, en plein essor dans notre pays, M.Boudjemaâ Haïchour, de déclarer que l'Algérie qui s'oriente résolument vers l'option e. gouvernement, compte désormais rattraper tous les retards en la matière, bien qu'elle jouit depuis près de deux années d'une avancée notable lui permettant aujourd'hui de prétendre à des objectifs plus ambitieux, notamment, celui d'aller au-delà de l'Adsl avec l'emploi de la fibre optique pour le captage de chaînes audiovisuelles étrangères, la généralisation du portable 3G (3e génération) où la concurrence est désormais ouverte. La dernière rencontre internationale sur ce thème précis en Corée, a permis de jauger le niveau fort honorable de notre pays dans ce secteur de pointe. Ce qui en fait un participant de choix dans le prochain sommet qui aura bientôt lieu en Tunisie, a poursuivi le ministre dans une déclaration à la presse. Estrata, compagnie jordanienne - qui appartient partiellement à Microsoft a, de la sorte, des investissements directs dans le monde arabe- emploie plus de deux cents personnes. Présente aux USA et en Europe, elle s'associe enfin avec ACI, une société de droit algérien afin de transférer l'expertise capitalisée au Moyen-Orient vers l'Algérie et du coup toute l'Afrique du Nord. Si, à la faveur de cet événement, Estrata a été représentée par M.Rami Adouan, Microsoft Algérie y a délégué son général manager en la personne de M.Lahouari Belbari qui explique que Microsoft repose sur ses partenaires à l'image de Estrata qui est un partenaire global et qui apporte ainsi des solutions pour le e. gouvernement. Il est clair donc que l'idée principale de cette initiative qui n'en n'est pas à sa première édition, est de mettre au service de notre pays toutes les expériences réussies à travers le monde dans la e.gouvernance. Un concept qui ne peut être livré clé en main, explique-t-on, mais nécessitant une entreprise continue et de longue haleine avec une réelle volonté politique de le généraliser à travers toutes les aires géographiques d'une nation. Ce qui suppose toute une infrastructure qui doit suivre et mettre au service du citoyen tous les rouages logistiques et techniques à cette fin. Rappelons que l'un des principes majeurs que s'assigne le e.gouvernance, est celui d'assurer la transparence dans la gestion entre pouvoirs publics et citoyens. Mais aussi celui de garantir le gain en temps et en argent et pour l'administration et pour la population. Le e.gouvernance qui oeuvre pour le service du citoyen, peut apporter d'ores et déjà des solutions concrètes avec des économies de coûts appréciables dans des domaines aussi divers que la gestion des ports: dédouaner un navire bien avant son accostage, par exemple. L'état civil, avec possibilité d'obtenir un document à partir de n'importe quel point du territoire. Le commerce, avec le e. commerce, la justice, ou l'expérience de l'informatisation du casier judiciaire est probante. La médecine, où les dossiers des malades doivent être fichés...À en croire les spécialistes, le e.gouvernance n'est plus une lubie!