Les enfants constituent 13% des victimes. Les accidents de la route ont causé le décès de 804 personnes et des blessures à 29 916 autres au premier semestre de l'année en cours, soit une baisse «significative» respectivement de 7,69% et de 7,61% par rapport à la même période de l'année dernière, selon un bilan des services de la Protection civile rendu public hier. Les accidents corporels, au nombre de 24.906, enregistrent également une baisse de 8,82%, indique une analyse comparative des statistiques des accidents de la route établie par ces services. Selon la même source, le nombre le plus élevé de personnes décédées et blessées a été enregistré lors de collisions frontales et de renversements de véhicules, soit plus de 74%, tandis que le nombre de personnes mortes ou blessées après avoir été heurtées par des véhicules est de 21%. Le pourcentage de victimes décédées, de sexe masculin s'élève à 76%, alors que les victimes de sexe féminin représentent 11%. Les enfants constituent, quant à eux, 13% des victimes. Quant au type de moyens de transport impliqués dans les accidents de la route, l'étude montre que les véhicules légers restent en tête avec 74%, 10,60%. Selon les mêmes statistiques, 43,38% des accidents de la circulation ont été enregistrés au niveau des Routes nationales et la plupart sont survenus entre 16h00 et 20h00. Le mois de juin a connu le plus grand nombre d'accidents et le mois de février le nombre le plus bas. Aïn Defla demeure la wilaya qui a enregistré le nombre le plus élevé d'accidents durant les six premiers mois de l'année 2018, avec 37 personnes décédées et 744 autres blessées. Les coûts humains et financiers sont incommensurables. Les implications sur les vies des victimes et de leurs familles sont très importantes. Une situation de handicap est toujours difficile à vivre pour l'ensemble de la famille, que ce soit moralement ou financièrement. Quant au volet financier, au coût des véhicules impliqués, les tarifs de l'intervention des gendarmes, des pompiers et la prise en charge aux urgences, sans compter les différentes pensions pour le handicap et son suivi médical. Aux efforts consentis par les services publics, viennent s'ajouter des initiatives de la société civile, à l'image de certaines personnes et associations qui militent corps et âme pour améliorer la sécurité routière. Séquestré à Tizi Ouzou Le commerçant libéré et ses ravisseurs arrêtés Une personne séquestrée a été libérée et les deux auteurs de l'enlèvement arrêtés, samedi soir, dans la ville de Draâ Ben Khedda (11 km à l'ouest de Tizi Ouzou), a rapporté hier un communiqué de la sûreté de wilaya. La personne enlevée, commerçant de son état, a été contactée par ses ravisseurs, avec qui elle était en affaires, peu avant leur forfait. Alertées par le père de la victime vers 18h30, les forces de police de la sûreté de daïra de Draâ Ben Khedda ont immédiatement entrepris des recherches qui ont permis sa libération, sain et sauf, et l'arrestation de ses ravisseurs au centre-ville de Draâ Ben Khedda vers 22h00. Selon les éléments de l'enquête, «les deux individus ont recouru à ce procédé pour recouvrer une somme d'argent que le commerçant leur devait suite à une transaction commerciale», indique le texte. Présentés au parquet de Tizi Ouzou dimanche, ils ont été condamnés à une peine de six mois de prison avec sursis pour séquestration d'un individu, conclut le communiqué.