Le safran, une épice produite dans plusieurs wilayas du pays et dont la culture séduit de plus en plus d'agriculteurs, commence à investir le marché international aux côtés d'autres produits similaires auxquels «il n'a rien à envier». C'est ce qu'a affirmé, en marge du Salon national de l'agriculture et de l'innovation qui s'est tenu dernièrement à Tizi Ouzou, Adel Bennaidja, propriétaire d'une safranière dans la commune de Guelta Zerga dans la daïra d'El Eulma, wilaya de Sétif, qui s'est lancé dans la production de l'or rouge en 2014. «Si le safran algérien peine à trouver des clients sur le territoire national, étant un produit méconnu et coûteux, son prix étant de 4500 DA le gramme, il est très demandé par le consommateur étranger», a-t-il souligné. Coûtant entre 30.000 et 40.000 DA le kilo de pistils séchés, cette épice est très demandée par les consommateurs européens et des pays du Golfe.