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La culture du safran, c'est possible !
Publié dans El Watan le 10 - 01 - 2018

Un embryon de safraniers s'est formé depuis quelques années, en attendant la création d'une filière. Méconnu du grand public, ou du moins sous sa forme végétale réelle, le safran algérien est cédé à 32 euros le gramme en Europe, contre 4000 à 6000 dinars le gramme en Algérie.
«Ils dépouillent l'épi de maïs de sa barbe, ajoutent un colorant approprié, mélangent le tout et le mettent en sachet pour le vendre aux plus crédules comme safran. C'est, entre autres, la méthode utilisée par de nombreux vendeurs indélicats chez nous», souligne gravement Gadiri Nassim, chercheur à l'Institut national de recherche forestière (INRF) de Baïnem (Alger), encadreur lors d'un atelier de travail et de formation dédié à la culture du safran en Algérie au profit des agronomes des DSA de Constantine, Khenchela, Annaba, Tébessa, Oum El Bouaghi et Guelma, programmé avant-hier à l'Itmas de Guelma. En effet, en dehors de l'aspect purement technique de la culture du safran, qui, faut-il le souligner, est accessible à toute main verte, il est réalisable pour une consommation personnelle, en pot. «Le safran est cultivé à une altitude de 0 à 1200 mètres. Il résiste à des températures de -10°C à +40°C.
Il craint l'asphyxie dans les sols très argileux et la dessiccation dans les sols très sablonneux. Les besoins en eau sont de 600 à 700 mm/an. Ils doivent être bien repartis le long du cycle de la plante», fait savoir le formateur. Et de conclure : «L'INRF a introduit pour la première fois en Algérie 160 bulbes dans la wilaya de Khenchela pour un essai sur la culture du safran.
La plantation a eu lieu le 14 septembre 2010. En juin 2011, les 160 bulbes plantés ont produit 1440 bulbes et bulbilles récoltées, et 03 grammes de safran pur.» Depuis cette date, la culture du safran a évolué. «A ma connaissance, il existe aujourd'hui 350 à 400 safraniers en Algérie pour une production de 5 à 6 kilogrammes de safran pur», déclare à El Watan Rouibi Abdellah, producteur de bulbes et safranier dans la wilaya de Khenchela, qui n'est autre que l'agriculteur qui a reçu l'essai de l'INRF en 2010.
Et de conclure: «Il n'y a pas de chiffre officiel, nous allons inévitablement vers l'organisation d'une filière. Ce que je peux vous dire aussi c'est qu'il y a absence quasi totale d'un marché du safran en Algérie. Pour écouler notre produit, beaucoup vont en Europe avec leur production de safran dans un bagage à main.
A Paris, par exemple, nous faisons analyser notre safran dans des laboratoires très pointus. Cela nous coûte 530 euros. Nos clients exigent un produit bio et surtout une traçabilité.» Quoi qu'il en soit, nous l'aurons compris, la production et la commercialisation du safran de ce côté de la Méditerranée n'est qu'à un stade embryonnaire. Les safraniers ont aujourd'hui goûté à l'or rouge et les producteurs de bulbes aussi, d'autant que le kilogramme de bulbes varie selon sa grosseur de 6000 à 20 000 dinars.
Notons enfin qu'une rencontre nationale des safraniers algériens, programmée le 30 décembre 2017, par le ministère de tutelle, à la ferme pédagogique de Zéralda, a eu justement pour objectif de développer cette filière à forte valeur ajoutée et potentiel économique.


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