Près de 430 interventions ont été enregistrées dont 209 cas pour défaut d´hygiène. Les services de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes de la wilaya d´Alger ont procédé durant la première décade du mois de Ramadan à la fermeture de 62 locaux commerciaux et la récupération d´une quantité de produits alimentaires estimée à 156.713 DA, selon la direction du commerce. Par ailleurs, 430 procès-verbaux ont été dressés lors des 792 interventions dans le domaine du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes ayant permis la suspension d´activité et la fermeture de 45 locaux commerciaux. A cet effet, 430 interventions ont été enregistrées. 209 cas pour défaut d´hygiène, 167 détentions et mise en vente de produits non conformes, 9 pour détention et mise en vente de produits impropres à la consommation, 7 défauts d´autocontrôle et 34 cas divers. Pour ce qui est des pratiques commerciales, les services de fraude ont dressé 515 procès-verbaux lors des 873 interventions dont 854 ont concerné le commerce de détail et 19 celui de gros. Le non-affichage des prix (403 cas) défaut de facture (67 cas), défaut de registre du commerce (18 cas), causes diverses (27 cas), sont les principales infractions enregistrées en matière de pratiques commerciales. Outre Alger, toutes les wilayas du pays sont concernées par cette opération de contrôle. D'ailleurs, la direction de la concurrence et des prix (DCP) de la wilaya de Blida a enregistré durant les dix premiers jours du Ramadan, 187 interventions relatives aux pratiques commerciales. Les agents de la DCP ont établi 115 procès-verbaux correspondant à 121 infractions. Ils ont procédé notamment à la fermeture de 15 locaux commerciaux. Par ailleurs, 328 interventions relatives à la qualité ont été enregistrées. Le nombre total d'infractions s'élève dans cette wilaya à 63. Il s'agit de la détention et la mise en vente de produits impropres à la consommation, entre autres les 600 poulets abattus qui étaient atteints de la salmonelle. Notons que le ministère du commerce a mis en oeuvre un plan d'action afin de mettre un terme aux diverses irrégularités enregistrées tous les ans durant ce mois sacré. Il s'agit, en fait, d'un programme qui touche tous les secteurs d'activité liés au commerce et qui s'étale dans le temps. La direction générale de la lutte contre la fraude au ministère du commerce a envoyé des notifications aux présidents d'APC pour qu'ils interdisent toute ouverture intempestive, de circonstance, de locaux sans un registre du commerce préalablement établi. «Nous avons recommandé aux APC de ne plus délivrer aux citoyens des autorisations pour exercer des activités conjoncturelles», a déclaré récemment le directeur général du contrôle économique, M.Boularak. L'intervention des contrôleurs concerne, dans une première phase, la prévention puis au cas où le contrevenant persisterait dans la fraude, elle deviendra automatiquement répressive, pouvant aller jusqu'à la poursuite judiciaire. Pour sa part, la direction de contrôle d'Alger (DC) focalise son action durant ce mois de jeûne , beaucoup plus sur les produits sensibles. En plus du contrôle des produits sensibles au niveau des points de vente, il est question également de surveiller les unités de production, les entrepôts et les stocks. Les autorités multiplient surtout les contrôles sanitaires sur les viandes pour tenter de limiter les effets de l´abattage clandestin de bétail. On se souvient tous du fameux scandale de la viande d´âne vendue, durant le Ramadan de l'année précédente, par certains bouchers. Au marché d´El Harrach par exemple, plus de 55 tonnes de viande d´âne ont été saisies par les services de la répression des fraudes. Si légalement rien n´interdit l´abattage d´ânes, leur viande, par contre, doit être destinée à la consommation animale. Or, dans cette affaire qui a fait grand bruit, il s´agit d´une tromperie puisque les fraudeurs ont tenté de faire passer la viande d´âne pour de la viande bovine.