img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P181202-17.jpg" alt="" Conformez-vous aux lois!"" / Un programme national est mis en vigueur pour renforcer la production des semences et des plantes, afin d'atteindre l'autosuffisance nationale. De l'ordre dans l'exploitation des concessions agricoles. «Tous les agriculteurs titulaires de contrats de concession et leurs partenaires privés sont appelés à adapter leurs contrats de partenariats conclus en matière d'exploitation de terres agricoles avant 2019, à la règle des 34%/66% régissant l'investissement dans le secteur». Ce rappel à l'ordre a été émis avant-hier par le ministre de l'Agriculture, Abdelkader Bouazghi, devant les sénateurs. «La conformité à cette clause est dictée par l'ordonnance n°01-9 du 22 janvier 2009 relative à la loi de finances complémentaire 2009 fixant un taux de 34% pour le concessionnaire et 66% pour l'investisseur privé», a expliqué Bouazghi. Le président de la République, qui suit de très près le secteur de l'agriculture ne veut plus, fera remarquer l'hôte du Sénat, de l'investissement en dehors de la loi. «Le président Bouteflika a tranché de manière définitive la question de l'exploitation des terres agricoles, la limitant exclusivement à la concession, qui doit se faire conformément aux lois et à la réglementation en vigueur», rappelle-t-il.. A ce propos, il y a lieu de rappeler que le président de la République a, dans un message adressé la semaine dernière à l'occasion de la célébration du 44e anniversaire de la création de l'Union nationale des paysans algériens (Unpa), a insisté longuement sur le fait que le foncier agricole est une ligne rouge. Le ministre de l'Agriculture qui s'est étalé, dans son intervention, sur cette question, a souligné par ailleurs que les signataires des contrats conclus avant l'adoption de la règle des 34%/66%, ont le choix de se conformer à la nouvelle règle ou de maintenir la règle, objet du partenariat d'avant 2009. Concernant les partenariats conclus en dehors du cadre de cette loi, tels certains partenariats avec 1%/99% entre le concessionnaire et l'investisseur, Abdelkader Bouazghi a affirmé que l'Etat n'en assumait pas les conséquences, d'autant que le concessionnaire gardait tous ses droits. «Cette procédure s'oppose au texte de loi de 2009», précise-t-il. Répondant en outre à une question sur la concrétisation des objectifs des Assises nationales de l'agriculture et la stratégie adoptée par le secteur, le ministre a affirmé que 86 recommandations avaient été soumises durant les ateliers organisés dans le cadre de ces assises, dont la mise en oeuvre était confiée à cinq groupes de travail, sous la supervision des ministres. S'exprimant ensuite sur la flambée qu'a connue le prix du poulet durant la saison estivale de 2018, Bouazghi a indiqué que cette situation était due à l'augmentation de la demande de ces produits en cette période de l'année. «De plus, un nombre important d'éleveurs cessent cette activité, notamment en cette période caractérisée par la hausse des températures», a affirmé Bouazghi, indiquant que les autorités avaient pris une série de mesures, en tête desquelles l'exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les opérations de vente de l'orge et du maïs, aux éleveurs. S'agissant de l'irrigation des terres agricoles en utilisant des eaux usées, le premier responsable du secteur de l'agriculture a assuré que son département avait adressé des instructions rigoureuses pour effectuer des visites d'inspection et de contrôle inopinées au niveau des exploitations agricoles.