Chez ces quatre finalistes anglais, l'on trouve des stars venues du monde entier pour évoluer sous la houlette des meilleurs entraîneurs. Pas d'Anglais parmi eux, mais des hommes venus d'Allemagne (Jürgen Klopp / Liverpool), Argentine (Mauricio Pochettino/Tottenham), Italie (Maurizio Sarri/Chelsea) et d'Espagne (Unai Emery/Arsenal). Le football anglais fait, désormais, son grand retour au-devant de la scène. Pour la première fois dans toute l'histoire de la Champions League et la Ligue Europa, un seul et même pays a placé quatre équipes en finale des deux compétitions: Liverpool - Tottenham pour la première et Arsenal - Chelsea pour la seconde. Et Londres place, pour sa part, trois clubs et pourrait avoir deux triomphateurs. Mais ce dernier état de fait ne garantit pas un résultat inédit. Londres avec trois équipes L'année dernière, Madrid avec remporté la C1 avec le Real et la C3 avec l'Atletico, alors qu'en 1994, Milan avait réussi pareille performance, avec le Milan AC et l'Inter. Il s'agit, aussi, de la deuxième finale en C1 entre Anglais, après celle de 2008 remportée par Manchester United face à Chelsea. Ces deux finales européennes 100% «so british» viennent, ainsi, mettre un terme à des années de domination espagnole. Depuis la disparition de la Coupe des coupes, en 1999, seule l'Espagne avait été capable d'envoyer trois clubs en finale des deux tournois européens. C'était en 2014 puis en 2016, avec les mêmes représentants: le FC Séville en Ligue Europa, le Real Madrid et l'Atletico de Madrid en Ligue des champions. Mardi et mercredi derniers, en C1, ce fut l'heure des «remontada» anglaises. Liverpool, qui s'était incliné chez le FC Barcelone au match-aller (0-3), avait une mission «quasi impossible» au match-retour. Au finish, et sans Salah, les protégés de Klopp l'emportent (4-0) et passent en finale qu'ils veulent gagner pour oublier la défaite de la précédente édition face au Real Madrid (1-3). Des techniciens de différents horizons Une prestation qui a donné des idées à d'autres Anglais, ceux de Tottenham. Face à une rigoureuse et très talentueuse équipe de l'Ajax, de surcroît vainqueur au match-aller en Angleterre (1-0), les Londoniens ont cru en leurs chances, jusqu'à l'ultime minute, pour marquer le but de la qualification signé par la star inattendue, Lucas Moura à la 93'. Score final (3-2) pour les Anglais et une qualification pour la première finale de leur histoire. En Ligue Europa, Chelsea est passé sans convaincre. Comme elle le fait depuis le début de cette saison sous la houlette de Sarri. Après la fin de la rencontre sur le score de parité (1-1), les deux équipes sont passées par la fatidique séance des tirs au but (4-3). En cette soirée à Stamford Bridge, il y a eu deux héros. D'abord, Eden Hazard qui a débloqué la situation en début de match avant d'inscrire le dernier tir au but. Fin de la suprématie espagnole Et puis, il y a eu le gardien Kepa, excellent durant la partie et capable d'arrêter deux tentatives allemandes. Arsenal, et grâce à un triplé de Pierre-Emerick Aubameyang, s'est imposé face au FC Valence à Mestalla (4-2). Une victoire, conjuguée à celle du match aller (3-1), qui permet aux Guenners de se qualifier pour la finale du 29 mai prochain à Bakou. Cette fois-ci, la «remontada» est bel et bien rangée au placard. Chez ces quatre finalistes anglais, l'on trouve des stars venues du monde entier pour évoluer sous la houlette des meilleurs entraîneurs. Pas d'Anglais parmi eux, mais des hommes venus d'Allemagne (Jürgen Klopp/Liverpool), Argentine (Mauricio Pochettino/Tottenham), Italie (Maurizio Sarri/Chelsea) et d'Espagne (Unai Emery/Arsenal). Le Gazzetta dello Sport a titré: «Leçon d'Anglais» et détaillé: «L'argent qui coule à flots et les meilleurs entraîneurs: voilà comment la Premier League prend tout. C'est le pinacle d'un système richissime, devenu ultra-compétitif». Clair, net et précis...