La pandémie du coronavirus (Covid-19), apparue en décembre, continue de se propager à travers le monde faisant, en effet, selon un dernier bilan établi par des médias à partir de sources officielles, le nombre de morts a dépassé les 11 500 avec plus de 271 660 cas d'infection qui ont été détectés dans pas moins de 163 pays et territoires depuis le début de l'épidémie fin décembre, dans la province de Wuhan (Hubei) en Chine. C'est justement ce pays (sans les territoires de Hong Kong et Macao) qui est le plus affecté. Il a dénombré au total 80 976 cas de malades confirmés et pas moins de 3 248 décès. Le deuxième bilan le plus lourd a été enregistré en Italie, qui compte désormais 47 021 cas, pour 4 032 morts. Les pays les plus touchés, après ceux-ci, sont l'Iran, avec 20 610 cas pour 1 556 morts, l'Espagne avec 19 980 cas et 1 002 morts, ainsi que l'Allemagne cvec 16 662 cas, et 46 décès. Et pas seulement, puisque la France enregistre elle aussi 12 612 cas et 450 morts, suivie des Etats-Unis avec 14 250 cas et 205 morts, la Corée du Sud, avec 8 652 cas et 94 morts et le Royaume-Uni avec 4 014 cas et 177 décès. Par continent, l'Europe devenue le nouveau foyer de la maladie, est loin devant en totalisait 122 707 cas et 5 976 décès. Vient après, l'Asie avec 94 735 cas et 3 432 décès, puis le Moyen-Orient avec 22 110 cas 1 452 décès. Les Etats-Unis et le Canada comptent eux, 14 927 cas et 214 décès, suivis de l'Amérique latine et des Caraïbes dont le bilan global annonce 2 633 cas et 25 décès. L'Océanie, quant à elle, enregistre 917 cas et 7 décès. Enfin, l'Afrique dénombre 907 cas et 23 décès. Si pour l'Algérie, les restrictions des déplacements et des différentes activités sont entrées en vigueur aujourd'hui à partir de 1h00, la même situation a poussé de nombreux autre pays à durcir les mesures de prévention, bien avant. Ainsi, afin d'enrayer cette maladie mystérieuse qui a ébranlé l'économie mondiale, de nombreux pays ont suivi l'exemple de la Chine et pris des mesures de confinement et de fermeture des frontières. L'Italie, le premier sur le Vieux Continent à avoir ordonné le confinement de sa population, s'apprête à renforcer ces mesures face aux ravages de la maladie. Tous les parcs, espaces verts et jardins publics seront fermés au public ce week-end, en attendant d'autres restrictions, pour inciter les Italiens à rester chez eux au maximum. Toujours en Europe, l'Autriche prolonge le confinement jusqu'au 13 avril. Aux Etats-Unis, même si le président Donald Trump n'a pas encore mis à l'arrêt tout le pays, avec la Californie et d'autres Etats, dont le New Jersey ou l'Illinois, ce sont plus de 85 millions de personnes qui doivent désormais rester chez elles. « Nous sommes tous en quarantaine », a résumé vendredi dernier Andrew Cuomo, le gouverneur de l'Etat de New York. D'autres pays sont venus en fin de semaine s'ajouter à la liste. L'Argentine a annoncé un confinement général de la population, alors qu'en Colombie, en plus du maintien obligatoire des plus de 70 ans au sein des foyers jusqu'au 31 mai dans tout le pays, près de 25 millions sont confinés depuis jeudi. Au Maroc (77 cas de coronavirus et trois morts), le gouvernement a décidé de suspendre les liaisons aériennes avec l'Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique et le Portugal. Tous les rassemblements publics de plus de 50 personnes ont également été interdits. La Tunisie appliquera, elle aussi, sur décision du président Kaïs Saïed, le confinement général à partir d'aujourd'hui et ce jusqu'au 4 avril prochain. Au total, plus d'un milliard de personnes est appelé à rester chez lui à l'échelle internationale. Dans le même sillage, plusieurs pays ont annoncé la fermeture de toutes leurs frontières, aériennes, terrestres et maritimes. L'on peut citer, à ce titre, la Tunisie, Cuba, la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Certains Etats ont été plus loin encore en décrétant carrément le couvre-feu. C'est le cas désormais en Haïti, en République dominicaine voisine et en Jordanie. Toutefois, l'OMS a émis l'espoir quant à la capacité d'enrayer le plus tôt possible cette épidémie en citant l'exemple de Wuhan, épicentre de l'épidémie, où aucun nouveau cas d'origine locale n'a été enregistré depuis jeudi dernier. Dans ce cadre, des multinationales de l'industrie pharmaceutique s'engagent à fournir un vaccin, d'ici 12 à 18 mois.