Dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire et de la lutte contre la propagation du Covid-19, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chems Eddine Chitour, a invité tous les enseignants et étudiants, à travers le territoire national, à adopter l'enseignement en ligne et de participer de manière intensive afin d'assurer le déroulement de l'année scolaire 2019-2020, bien loin d'une menace d'année blanche. En effet, c'est le 24 mars dernier que la tutelle des universités s'est exprimée via un communiqué de presse. Soulignant l'importance de « continuer à dispenser les cours aux étudiants, et ce via des plates-formes Internet, mises en place spécialement à cet effet. Cela dit, aujourd'hui les avis et les expériences sont différentes d'une région à une autre du pays, mais aussi d'une faculté à l'autre. Même si la majorité du corps universitaire s'accorde à saluer et à encourager l'initiative. Et à ne pas faire de vœu d'échec face a cette première expérience du genre, mais essayer de comprendre les lacunes, pour rendre ces plateformes plus performantes. C'est d'ailleurs l'avis de Abderrahmane Bouteldja, enseignant de l'université de Blida, qui a déclaré : « En dépit des difficultés, nous devons saisir l'aubaine de cette conjoncture, pour développer et généraliser l'enseignement à distance », et ajoutant que « bien que nous ne nous attendons pas à ce que les résultats de cette méthode soient optimistes, au vu de ses difficultés, notamment dans les spécialités scientifiques et technologiques qui se caractérisent par les travaux dirigés et pratiques, mais nous n'avons d'autre choix que celui d'œuvrer au développement de nos universités dans ce domaine, notamment à long terme ».