La sprinteuse américaine Deajah Stevens, finaliste olympique sur 200 m, a été suspendue 18 mois pour manquements à ses obligations de localisation antidopage, a annoncé l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) jeudi dernier. La période de suspension de l'athlète, qui était déjà suspendue provisoirement, débute rétroactivement le 17 février. Stevens, qui peut faire appel, se voit donc privée des JO de Tokyo. Agée de 25 ans, l'Américaine avait terminé 7e des derniers JO-2016 à Rio et 5e des Mondiaux-2017 de Londres, année où elle avait été sacrée championne des Etats-Unis. Sa compatriote Gabrielle Thomas (23 ans), qui était suspendue provisoirement pour les mêmes raisons, a elle été blanchie par l'AIU, l'organe qui a suspendu provisoirement le Champion du monde du 100m Christian Coleman, lui aussi pour trois manquements à sa localisation antidopage. Selon les règles antidopage en vigueur, les athlètes doivent indiquer leurs localisations géographiques aux instances de lutte contre le dopage 90 jours à l'avance afin de permettre des contrôles inopinés hors compétition chaque jour de l'année. Trois manquements à ces obligations en douze mois constituent une infraction antidopage.