Quelque 304 projets d'investissement ont été déposés au niveau de l'Andi, selon des chiffres dévoilés par cet organisme, lors de la célébration de la Journée internationale de la vulgarisation agricole. Les mêmes statistiques fournies données lors de cette manifestation, organisée au niveau de l'Institut technologiques des moyens agricoles spécialisés (Itmas), révèlent que sur le chiffre global, 223 projets relèvent du secteur de l'agroalimentaire, alors que 81 sont purement agricoles. Les responsables de cet organisme ont précisé que six projets se spécialisent globalement dans les huileries et le raffinage d'origine végétale, 39 sont des projets d'abattage et de découpage industriel des viandes de boucherie, 26 se spécialisent dans la fabrication des produits de l'alimentation du bétail et fabrication et transformation des produits alimentaires, une quinzaine de projets spécialisés dans la production du lait et de produits laitiers, d'autres projets enfin sont spécialisés dans la transformation des matières animales et végétales et la sucrerie et le raffinage. Sur ce total, l'Andi fait état du lancement de 104 projets. Par ailleurs, la réalisation de cette gamme de projets industriels, selon les mêmes chiffres, nécessite la mobilisation d'une enveloppe financière estimée à 2 573 milliards de dinars appelés à générer quelque 3 336 emplois directs. En ce qui concerne les projets du domaine purement agricole, l'Andi fait donc état de 81 projets qui ont nécessité la mobilisation d'une bagatelle de 2,29 milliards de dinars. Ces projets généreront quelque 614 emplois directs, selon les mêmes chiffres. L'engraissement des volailles et l'accouvage industriel arrivent en pole position, avec 25 projets, suivis de l'entreposage frigorifique, le conditionnement et l'emballage. Plusieurs autres entreprises de travaux forestiers et d'exploitation des forêts, collecte de lait et autres entreprises agricoles et de traitement phytosanitaire sont également au programme. L'Andi fait état de 31 projets en cours de réalisation. Enfin, notons que la wilaya de Tizi Ouzou peut accueillir tous ces projets, vu son potentiel naturel mais un véritable obstacle risque de se dresser devant cette relance de l'activité industrielle. En effet, la wilaya, malgré ses capacités, souffre d'un manque flagrant de foncier industriel qui se greffe à l'inertie qui sévit dans les différentes zones d'activités. Récemment, le directeur de l'agence foncière de la wilaya de Tizi Ouzou, Saïd Belkacem Aït Gueni, a lancé un appel aux investisseurs ayant bénéficié d'assiettes foncières pour lancer leurs projets de se rapprocher de son agence, afin de procéder à l'annulation des actes de concessions dont ils avaient bénéficié L'Agence est donc passée à la récupération du foncier industriel pour permettre aux investisseurs réellement porteurs de projets de bénéficier d'assiettes foncières.