Elle a exprimé l'appui total de son pays aux réformes entamées dans les différents secteurs en Algérie. La sous-secrétaire d'Etat pour la démocratie et les affaires globales au département d'Etat américain, Paula Dobriansky, a estimé que «l'Algérie demeure un allié fidèle des Etats-Unis dans la guerre totale que nous menons contre le terrorisme, et nous avons une coopération militaire en pleine croissance». Auparavant, la responsable américaine n'a pas tari d'éloges sur les avancées algériennes au niveau des réformes économiques. Elle a réitéré le soutien de son pays aux réformes politiques et économiques engagées depuis quelques années en Algérie. Lesquelles réformes ont enregistré des «progrès dans de nombreux secteurs», relevé l'évolution «très significative» des relations algéro-américaines, selon la responsable du département d'Etat. «Les Etats-Unis appuient les réformes politiques et économiques, comme ils apportent leur aide aux améliorations introduites dans l'éducation, le renforcement du rôle des femmes, de la jeunesse et de la société civile, à travers un programme intéressant la région Moyen-Orient et Afrique du Nord», a ajouté Mme Dobriansky. Elle a souligné que le gouvernement algérien, qui s'est engagé sur la voie des réformes, a enregistré des «progrès dans de nombreux secteurs», tout en observant que les relations entre les Etats-Unis et l'Algérie «ont progressé de façon très significative ces cinq dernières années. Au sujet des réformes entreprises en Algérie, Mme Dobriansky a souligné qu'elles sont appréciables dans de nombreux domaines, citant la lutte contre la corruption et le blanchiment d'argent, l'indépendance de la justice, les amendements apportés au code la famille, la lutte contre l'analphabétisme, la privatisation des entreprises ou l'investissement. «Toutes ces mesures constituent des contributions positives au développement futur de l'Algérie», affirme-t-elle, ajoutant que «l'Algérie est en train de bâtir sa propre société civile, et nous souhaitons voir ce processus se poursuivre et se renforcer». Pour revenir à l'aspect militaire et sécuritaire, il est évident que l'intérêt que nous portent les Américains découle du fait que l'Algérie a été classée comme pays pivot dans la lutte antiterroriste. Depuis les attentats meurtriers du 11 septembre 2001, et la fameuse phrase du président Bush à son homologue Bouteflika «nous voulons travailler avec vous», la coopération entre les deux pays est allée crescendo. Dans un premier temps, elle a concerné l'aspect du renseignement sécuritaire par un échange d'informations entre les différents services de sécurité pour s'étaler ensuite au volet militaire. Depuis quelques années, les Etats-Unis se sont engagés dans des actions antiterroristes avec plusieurs pays africains dans le cadre d'un programme intitulé “Pan Sahel”. L'année dernière a connu une opération militaire d'envergure dénommée “Flint Lock 2005. Elle a eu lieu dans la région sous la supervision du commandement américain en Europe. L'Algérie, la Mauritanie, le Mali, le Tchad et le Niger ont pris part à cette opération. Avant son déplacement à Alger en mars dernier, le patron de la défense US , Donald Rumsfeld, a affirmé que son pays est prêt à envoyer des GI's pour sécuriser les frontières des pays amis qui combattent le terrorisme. Il a également soutenu que le Pentagone est disposé à accorder l'assistance matérielle et logistique nécessaire pour aider à sécuriser les frontières de ces pays, dans le cadre de la lutte antiterroriste.