Il est impératif d'augmenter les «exportations hors hydrocarbures à 5 milliards de dollars, d'ici fin 2021», contre les 2 milliards de dollars actuels, avait déclaré, le 18 août 2020, le premier magistrat du pays à l'ouverture de la Conférence nationale sur le Plan de relance d'une économie nouvelle. Un objectif qui ne sera pas atteint par un claquement des doigts. Le secteur du commerce concerné au premier plan s'emploie à mettre en place les fondements susceptibles de hisser les exportations hors hydrocarbures avant fin 2021, pour répondre à ce challenge fixé par Abdelmadjid Tebboune. Dans le cadre du développement des exportations hors-hydrocarbures, il a été procédé, l'année dernière, à la composition d'un comité interministériel chargé de préconiser une méthode pour la réalisation de 5 milliards de dollars d'exportations et d'élaborer un projet de loi portant création de zones frontalières de libre-échange commercial, a indiqué un rapport portant bilan des activités du secteur en 2020, publié le 21 janvier 2021. Sur le terrain, il semblerait que l'on se démène pour atteindre cette cible. Plus de 15 produits exportables, ont été recensés a indiqué, samedi dernier, le ministre délégué chargé du Commerce extérieur qui a mis en exergue une série de mesures pour accompagner les opérateurs économiques et accroître le volume des exportations. L'huile d'olive et le ciment figurent parmi ces produits éligibles à la vente à l'étranger. Les services de la tutelle avaient été à l'écoute des préoccupations des producteurs et des représentants de plusieurs filières, dira à cette occasion Aïssa Bekkai, lors de l'inauguration du siège de la Chambre algérienne du commerce et d'industrie (Caci) à Alger, qui a subi des travaux de restauration. Plusieurs mesures ont été prises pour soutenir l'exportation en parallèle avec d'autres secteurs concernés par l'opération d'exportation, à l'instar des services diplomatiques et des Conseils d'affaires communs, ajoutera le ministre qui a tenu à relever des problèmes liés à l'information économique, au système de qualité, à l'emballage et au transport. Des défaillances illustrées avec fracas par l'Accord d'association avec l'UE qui a tourné au fiasco pour l'Algérie. Le bilan de 10 années d'échanges commerciaux confirme ce constat. Les chiffres sont éloquents.