Le procès de l'ancienne ministre de la Poste et des Télécommunications et des Technologies de l'information et de la communication, Imane Houda Feraoun et d'anciens cadres du secteur et des entreprises sous tutelle, s'est ouvert, hier, au pôle pénal spécialisé dans la lutte contre les crimes financiers et économiques près le tribunal de Sidi M'hamed. Poursuivie pour corruption, dilapidation de deniers publics, octroi d'indus privilèges et abus de fonction, l'ex ministre a nié les charges retenues contre elle, affirmant n'avoir pas intercédé auprès d'Algérie télécom pour conclure une transaction de gré à gré avec Huaweï et que son intervention était dans les limites de «ses prérogatives». Elle a également révélé qu'elle «intervenait» afin d'accélérer la délivrance d'autorisations pour les projets approuvés par l'Etat, dans ce secteur. Le procès se poursuivra, dans la soirée, par l'audition des autres accusés et des témoins.