Les partis et mouvements politiques participant au XXVe séminaire international «Les partis et une société nouvelle», organisé à Mexico, ont condamné la violation du cessez-le-feu par les autorités de l'occupation marocaines au Sahara occidental et mis en garde que la reprise des hostilités «aura de graves conséquences sur toute la région». «Nous condamnons la violation du cessez-le-feu par le Maroc qui a conduit à la reprise de la guerre au Sahara occidental, ce qui aura de graves conséquences sur toute la région», réaffirment les participants dans une résolution de soutien au peuple sahraoui, adoptée lors de ce séminaire organisé les 21, 22 et 23 octobre à Mexico par le Parti des Travailleurs mexicain. Dénonçant l'inaction de l'ONU, le silence assourdissant du Conseil de sécurité et la passivité de la communauté internationale devant la violation flagrante par le Maroc du cessez-le-feu de 1991, les partis et mouvements politiques «exigent que les Nations unies mettent rapidement en place un mécanisme garantissant le respect des droits de l'homme au Sahara occidental, en particulier la protection de la militante sahraouie Sultana Khaya et de sa famille». Ils exigent aussi l'«arrêt de la répression marocaine dans les territoires occupés, de l'emprisonnement des citoyens sahraouis et du pillage illégal de leurs ressources naturelles», selon la résolution qui rappelle que la Cour internationale de justice de La Haye, la Cour de justice de l'Union européenne, ainsi que d'autres organismes internationaux «reconnaissent le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, ainsi que le droit de respecter les ressources naturelles» au Sahara occidental. Rappelant également que la République arabe sahraouie démocratique (RASD), reconnue à ce jour par plus de 84 pays, est membre fondateur et à part entière de l'Union africaine (UA), les participants au séminaire international «exigent que la communauté européenne se conforme à la récente décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), qui définit le Sahara occidental comme un territoire distinct et séparé du Royaume du Maroc». Par ailleurs, le XXVe séminaire international «appelle tous les participants à être des participants actifs en solidarité avec les Sahraouis», et «à accompagner et défendre le peuple sahraoui, seul pays hispanophone du monde arabe». Il lance également un appel aux participants pour «dénoncer les complices de l'occupation marocaine, et tous ceux impliqués dans le crime de l'occupation du Sahara occidental» ainsi que de l'exploitation effrénée et illégale des ressources du peuple sahraoui spolié de son droit à l'autodétermination.