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Les intérêts politiques de certaines parties entravent le règlement pacifique de la question du Sahara occidental
Publié dans Algérie Presse Service le 31 - 07 - 2017

Le membre du secrétariat national du Front Polisario et coordonnateur sahraoui avec la Minurso, M'hamed Kheddad a affirmé que "les intérêts politiques de certaines parties, à leur tête la France" bloquaient l'action du Conseil de sécurité et entravaient le règlement pacifique du conflit au Sahara occidental, d'autant que la question sahraouie figure depuis plusieurs décennies sur la liste de l'ONU des territoires non autonomes.
Intervenant lors d'une conférence sur le rôle de la Grande Canarie dans le contrôle des richesses sahraouies spoliées, M. M'hamed a fustigé "le soutien français inconditionnel au régime marocain, qui, a-t-il dit, jouit de la qualité de membre au Conseil de sécurité, grâce au protectorat français", rappelant l'arsenal de résolutions et de décisions portant sur la question sahraouie promulgué par Assemblée générale de l'ONU, la commission de décolonisation et le Conseil de sécurité.
Par ailleurs, le responsable sahraoui a indiqué que la Minurso "n'a pas avancé d'un pas", depuis sa création en 1991, en ce qui concerne la réalisation des objectifs pour lesquelles elle a été créée, ajoutant que "les violations des droits de l'homme dans les territoires occupés et le tarissement des ressources naturelles sont commis au vu et au su de tous, dans l'inertie totale".
Evoquant les mesures d'escalade prises dernièrement par le Maroc, le responsable sahraoui a dit qu'elles "éveillent en lui un sentiment d'amertume et de désespoir" rappelant que "l'occupation marocaine opte toujours pour la politique de la fuite en avant à chaque fois qu'elle essuie un échec au niveau international", notamment en déclenchant la crise de Guerguerat qui a failli déclencher une guerre, après que les espoirs du Maroc d'exclure la RASD de l'UA sont partis en fumée et l'annulation de l'annexion des eaux territoriales sahraouis aux eaux marocaines, dans l'arrêt de la CJUE prévoyant que l'accord de libre-échange UE-Maroc n'était pas applicable au Sahara Occidental.
"L'arrêt qui stipule clairement que l'accord en question n'était pas applicable au territoire du Sahara Occidental, qui est une partie à part entière, est une affirmation franche que le Maroc n'avait aucune souveraineté sur le Sahara Occidental", a-t-il affirmé, soulignant que les tentatives visant à contourner l'arrêt de la CJUE "sont vaines car elles ne reposent sur aucun fondement ou règle juridique et que la présence du Maroc au Sahara Occidental ne peut être qualifiée que d'occupation illégale".
A cet effet, le responsable sahraoui a appelé toutes les sociétés européennes à cesser les activités économiques illégales au Sahara occidental.
Les participants à cette conférence ont animé un dialogue via satellite avec le président de l'observatoire pour la protection des ressources naturelles du Sahara occidental (WSRW), Erik Hagen, a indiqué l'Agence de presse sahraouie (SPS).
Ont également pris part à cette conférence, l'avocat du peuple sahraoui qui l'a défendu devant la Cour de justice de l'Union Européenne (CJUE), des parlementaires, des avocats français et espagnoles, le président de la Fédération nationale des institutions solidaires avec le Sahara occidental, Carmelo Ramirez, le représentant du Front Polisario aux Iles Canaries, Mansour Hamdi ainsi que des membres de la communauté sahraouie dans cette île.
Le Conseil municipal de grande Canarie et à sa tête les groupes politiques de Nouvelles Canaries et du parti socialiste (PSOE) avait rejeté au cours de sa séance plénière tenue vendredi la décision du Maroc de délimiter sa frontière maritime devant les Iles Canaries en intégrant les eaux du Sahara occidental.
Dans sa motion, le Conseil de grande Canarie a souligné que le gouvernement du Maroc enfreint gravement le droit international puisque les eaux territoriales du Sahara occidental ne relèvent pas de sa souveraineté, car il est considéré comme un territoire non autonome occupé illégalement par le Maroc.
Il souligne également que la décision marocaine "viole plusieurs résolutions telles que la résolution 1514 de l'ONU qui reconnait le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui et plusieurs autres résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU qui reconnaissent le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui outre l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne qui a exclu des accords commerciaux entre l'UE et le Maroc, qui ne sont pas applicables au Sahara occidental".
"Ces violations répétées du droit international, a expliqué Ramirez, exigent une réponse de l'ONU et l'UE, qui doivent forcer le gouvernement marocain à être respectueux des règles".
Le Conseil de Grande canarie demande au gouvernement espagnol de "dénoncer cette situation et forcer le Maroc à se conformer au droit international".
La motion approuvée exhorte également le gouvernement des Iles Canaries à "suivre de près cette question" et demande le respect des droits de la population sahraouie et plus particulièrement sa demande d'un référendum d'autodétermination. Le texte adopté par le Conseil de grande Canarie demande également au Maroc de "cesser de violer les droits de l'homme des sahraouis vivant dans les territoires occupés et de mettre fin au pillage des ressources naturelles du Sahara occidental".
Le gouvernement marocain a approuvé, au début du mois de juillet, un projet de loi et un décret pour délimiter la frontière maritime au large des îles Canaries en intégrant les eaux du Sahara occidental. Cette décision engagée unilatéralement par le Maroc a été vivement critiquée et dénoncée par de nombreuses personnalités et de partis politiques espagnols.


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