À l'instar des autres wilayas du pays, la campagne électorale peine à démarrer à Annaba. Au quatrième jour du lancement de cette opération, aucun meeting n'a été organisé dans la quatrième ville du pays. En effet, la campagne n'a toujours pas attiré la curiosité des 443 913 électeurs dont 9 642 nouveaux inscrits, du moins par l'affichage des candidats à la conquête des sièges des Assemblées populaires communales et de wilayas. Une campagne marquée par l'absence, sur terrain, des candidats des 50 listes, entre indépendants et partis politiques, postulant pour les 12 APC et 10 listes pour l'APW. Apparemment, la Coquette a tourné le dos à l'activité partisane, en dépit du fait que la délégation de wilaya de l'Anie a achevé toutes les préparations, afin de permettre aux électeurs d'accomplir leur devoir de citoyens, à travers 148 centres et 1 061 bureaux de vote, encadrés par 15500 personnes. Tous les moyens matériels et logistiques ont été retenus pour la réussite de cet événement pour lequel des espaces ont été mis à la disposition des candidats en campagne. Un travail qui se poursuit par l'organisation des réunions de suivi des préparatifs, avec la participation des responsables des modules concernés. Une campagne marquée par la perte de vitesse du FLN dans la plupart des communes de la wilaya, notamment les plus grandes agglomérations, à l'instar du chef-lieu de la commune d'Annaba, El Bouni, El Hadjar et Sidi Amar. Même constat pour le Rassemblement national démocratique (RND), dont l'indice de popularité est revu à la baisse. Bien qu'ayant entamé les contacts de proximité avec les électeurs, dans le but de glaner le maximum de voix, les candidats aux assemblées élues (APC et APW) des ces deux partis n'arrivent pas à capter l'attention des électeurs.