L'engagement des pouvoirs publics à lever les obstacles et les freins à l'investissement, est en phase de donner des résultats probants, sur le terrain, à travers la revalorisation du potentiel industriel existant. C'est sans conteste l'un des objectifs majeurs de la relance économique, du fait que ses répercussions se feront ressentir directement sur le marché du travail et de l'emploi. C'est, du moins, ce qu'a confirmé, le médiateur de la République, Brahim Merad, à partir de Bordj Bou Arréridj, expliquant que «suite aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, concernant l'aplanissement des entraves aux investisseurs, des autorisations d'exploitation ont été accordées à près de 462 projets d'investissement à l'arrêt, permettant à 399 d'entre eux, dont les travaux étaient terminés, d'entrer en activité, générant 28 498 postes d'emploi». Plus que le signe révélateur d'un changement certain dans la gestion et la promotion de nouvelles niches d'investissement, les premiers résultats dénotent l'émergence d'une nouvelle approche, qui vise à redonner vie à toutes les unités de production en situation difficile et aptes à reprendre leurs activités, et ce à travers une politique de facilitation et d'allégement des procédures administratives et l'accès au crédit bancaire, mais également par un meilleur traitement du volume de contentieux figé depuis des décennies. C'est l'accumulation de ces situations de blocage qui a constitué ce bloc d'inertie, lequel a plongé l'économie nationale dans un gouffre sans fin. L'heure est à la mobilisation de tous les moyens susceptibles de renforcer un réamorçage économique, loin des anciennes pratiques, pour pouvoir relever les défis qui s'imposent, notamment celui de la création d'emplois. Un point névralgique de la relance économique, du fait qu'il se trouve au centre de toutes les préoccupations et constitue une problématique complexe, autant pour les citoyens que pour les pouvoirs publics. Il est donc indéniable que la poursuite et le renforcement de cette stratégie devraient aboutir à un constat positif de l'amélioration de l'environnement de l'investissement, de la part des investisseurs et des opérateurs économiques et devrait constituer un facteur d'incitation et d'encouragement pour relancer leurs projets, et contribuer à redresser l'économie nationale. À ce titre, Brahim Merad a tenu à insister sur l'importance de la stratégie utilisée par le président de la République pour «favoriser la dynamique économique à travers l'élimination des entraves aux usines existantes, les empêchant de contribuer à la production nationale et de l'appui à l'achèvement des projets en cours de réalisation ou à l'arrêt pour une raison ou pour une autre, afin de dynamiser le marché de l'emploi». Une tâche qui demeure cependant des plus difficiles, dans la mesure où elle implique un renforcement inévitable de la lutte contre les niches de la bureaucratie et de la corruption, pour permettre une application rigoureuse des textes de loi inhérents à la facilitation des procédures administratives. C'est précisément à ce niveau que les impacts de cette stratégie seront optimisés, dans la mesure où l'application des instructions et des décisions de l'Etat, apportera une célérité dans le traitement des dossiers et, par conséquent, un meilleur accompagnement des projets.