Une «vague» d'optimisme frappe le monde. Le Omicron, que tout le monde craignait, est en train de redonner de l'espoir! Les spécialistes de toute la planète parlent de la fin de la pandémie. Ils fondent leurs espoirs sur le Omicron et ses petits qui, selon les prévisions, auront contaminé 60% de la population mondiale d'ici la fin du mois de mars. Avec les forts taux de vaccination atteints par certains pays, notamment européens, la fameuse immunité collective pourrait être atteinte. D'ailleurs, les restrictions de ces 2 ans de cauchemar commencent à être abandonnées par les pays qui en ont fini avec la vague de Omicron. PCR et tests aux frontières ne sont plus de rigueur, dans de nombreux pays. D'autres ont même abandonné les masques. Avec l'avancée exponentielle dans le Omicron dans le monde, beaucoup d'experts estiment que la fin de la pandémie approche. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) se dit même confiante quant à la suite de cette pandémie. «La phase aiguë de la pandémie de Covid-19 prendra fin cette année», estime-t-elle. «Une fois que la vague Omicron sera calmée, il y aura pendant quelques semaines et quelques mois une immunité globale, soit grâce au vaccin, soit parce que les gens seront immunisés en raison de l'infection, et aussi une baisse en raison de la saisonnalité», a estimé l'OMS. Elle table alors sur «une période de calme avant peut-être le retour de Covid-19 vers la fin de l'année, mais pas nécessairement le retour de la pandémie». L'Organisation mondiale de la santé conditionne, néanmoins, cela par l'immunité collective. «Nous tablons sur une fin de la phase aiguë de la pandémie cette année, à la condition bien sûr que 70% de la population mondiale soit vaccinée d'ici le milieu de l'année, vers juin ou juillet», a déclaré à la presse Tedros Adhanom Ghebreyesus, en visite en Afrique du Sud. «C'est entre nos mains (...) C'est une question de choix», a-t-il ajouté. L'Algérie a, certes, été fortement touchée par cette vague, mais on est encore loin d'un taux qui pourrait nous assurer cette fameuse «immunité». Les personnes qui n'ont pas été touchées par cette vague sont donc appelées à se faire vacciner au plus vite. Le pays dispose de stocks conséquents de vaccins. Le Omicron semble avoir permis de rattraper «naturellement» notre retard dans l'opération de vaccination. Il est donc impératif de sauter sur cette «occasion», pour enfin tourner la page du coronavirus. Il ne faut pas oublier que nous sommes face à un ennemi invisible et imprévisible. Nul ne peut prédire son comportement dans le futur. Car, même si tout laisse croire que le Omicron est la dernière «symphonie» de Covid-19, le risque de voir de nouveaux variants émergés est bien là! Ils pourraient être plus virulents que tous ceux qu'on a vus jusque-là. De plus, l'Algérie ne doit pas crier victoire trop tôt du fait qu'elle n'a pas encore fini avec cette 4e vague. Les chiffres des contaminations quotidiennes sont stables mais demeurent encore plus ou moins importants, avec une moyenne de 500 cas/jour, ce qui est élevé pour l'Algérie. Les spécialistes mettent en garde contre un relâchement «précoce» qui pourrait entraîner une nouvelle flambée des contaminations. La prudence est encore de mise, avant d'envisager de faire tomber les...masques!