Le président de la République a adressé, jeudi, un important message politique à l'occasion du double anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens en 1956, et de la nationalisation des hydrocarbures en 1971. Saisissant l'importance de ces deux dates historiques, le chef de l'Etat a adressé ses voeux et ses félicitations à l'ensemble des travailleurs algériens et, en particulier ceux évoluant dans le secteur de l'énergie et des hydrocarbures. La lettre du président Tebboune, qui a été lue par le Premier ministre à Hassi Messaoud, constitue une feuille de route exemplaire, en vue d'asseoir les bases d'une stratégie nationale de sécurité énergétique, et d'effectuer l'inéluctable transition énergétique. l'Etat s'engage S'exprimant au sujet de la pandémie de Covid-19, tout en s'«inclinant devant la mémoire des chouhada du devoir et des victimes de la pandémie de Covid-19», Tebboune réitère l'engagement et la détermination de l'Etat à prendre en charge les citoyens impactés par les effets sociaux de la crise sanitaire. Le président se dit sensible à la protection du pouvoir d'achat, du niveau de vie et à l'amélioration des conditions sociales des citoyens, à travers une mise en application rigoureuse de «toutes les mesures et dispositions» prises dans ce sens. L'Algérie commémore ce 51éme anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, synonyme de recouvrement de sa souveraineté totale dans une conjoncture marquée par de fortes turbulences géopolitiques et des défis géostratégiques de grande ampleur. Une situation qui exige de l'Algérie une certaine sérénité et stabilité tant sur le plan économique, que sur le plan politique, pour prétendre à un rang d'acteur incontournable sur le plan régional, que celui international. Edifier une forte économie pétrolière et minière, réussir la transition énergétique, à travers la mobilisation des ressources et des compétences tels sont les grands axes de ce défi auquel devront faire face les travailleurs algériens à tous les niveaux d'activité et de responsabilité. Investissements pétroliers À travers ce volume de production de 200 millions de tonnes équivalent pétrole, notamment pour le gaz naturel, soit le triple de la production en 1971, le chef de l'Etat perçoit la «confirmation de cette forte volonté nationale, qui n'a eu de cesse d'animer les hommes et femmes du secteur, dont les efforts ont consolidé le rôle de l'Algérie sur les marchés pétrolier et gazier au niveau régional et international». Tebboune, mettant en relief l'accroissement des capacités, sans cesse grandissantes du secteur des hydrocarbures, n'a pas manqué de rasséréner, encore une fois, les partenaires stratégiques de l'Algérie, quant à «contribuer à la sécurité énergétique des Etats partenaires en assurant l'approvisionnement des hydrocarbures, notamment le gaz naturel». À ce propos, il mettra en exergue l'évolution de la production primaire, qui «enregistré une hausse notable en 2021 s'élevant à un taux de 14% pour les hydrocarbures et 23% pour le gaz sur fond de reprise de la dynamique économique internationale». En conséquence, le président relève avec satisfaction «la réduction des importations des dérivés de pétrole à plus de 50% en 2021, en s'orientant vers l'exportation durant les prochaines années». L'autre fierté du Président est celle relative au taux de raccordement des ménages aux sources d'énergie gaz et électricité, qui auront atteint, respectivement, à plus de 65% et à plus de 99%. L'autre défi auquel s'attèllent les Algériens, est sans nul doute celui de la transition et de l'efficacité énergétiques, ainsi que celui du « développement des énergies nouvelles et renouvelables», qui figure, également, parmi les préoccupations majeures de l'Etat. De noytr envoyé spécial à Hassi Messaoud