Dans le souci de marquer l'importance de la nouvelle loi sur l'investissement, et son impact sur la relance économique, le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar, a saisi l'opportunité de son passage, ce mardi au Parlement, pour apporter plus de précisions et d'éclairage. Une nécessité absolue dans la conjoncture actuelle, dans la mesure où cette nouvelle loi est censée signifier les ouvertures et les perspectives économiques espérées à travers les réformes profondes et les actions incessantes des pouvoirs publics à amorcer un décollage efficient. C'est toute importance que véhicule ce projet de loi, qui, rappelons-le, est issu des multiples rencontres et concertations avec les acteurs principaux de la scène économique. C'est dans cette optique que le ministre a tenu à expliquer en marge de la présentation du projet de loi relatif à l'investissement devant la Commission des affaires économiques, du développement, de l'industrie, du commerce et de la planification à l'Assemblée populaire nationale (APN), que «la nouvelle loi sur l'investissement insufflera une forte impulsion à la relance de l'économie, en ce sens qu'il privilégie les investissements sur la base de la qualité, du site, de la diversification et de la création d'emplois. Le texte réglementaire est censé répondre aux aspirations des investisseurs, locaux ou étrangers, compte tenu des avantages et des incitations qu'il apporte».Il est clair qu'en dehors des grandes lignes qui se confirment aux principes intrinsèques de l'investissement, la nouvelle loi vise à renforcer les mécanismes d'accompagnement et d'incitation à l'investissement. Un volet qui s'est avéré extrêmement important suite aux expériences du passé , et qui s'impose tel un déverrouillage, autant sur le plan juridique que sur le plan opérationnel. Un volet qui faisait défaut aux principes de la création d'entreprise, notamment lorsque celle-ci se trouve dans le besoin de cerner ses besoins d'investissement et d'exploitation. Car il faut le dire, que les problèmes et les carences de la phase de création, se répercutent négativement sur la suite du parcours d'investissement. C'est dans ces termes que les nouvelles dispositions de la loi sur l'investissement agiront pour éradiquer ces niches de dysfonctionnement pour consolider les bases d'une nouvelle vision globale, qui ne se limite pas au simple fait d'expliquer l'acte d'investir. Elle s'étend dans le détail et dans le fond pour conférer aux investisseurs la visibilité nécessaire pour faire aboutir leurs projets. Dans ce sens, Zeghdar a affirmé que «le projet de loi repose principalement sur la liberté d'investissement, l'initiative, la simplification des procédures et la réduction du pouvoir discrétionnaire de l'administration dans le traitement des dossiers d'investissement, notamment ceux comptant sur l'autofinancement, outre le renforcement des attributions du guichet unique en vue de traiter les dossiers d'investissement dans les délais impartis». Autant dire que les résultats escomptés à travers ces nouvelles dispositions visent à impacter fortement la relance économique à travers deux axes distincts, en l'occurrence, l'identification des failles et l'aboutissement à des automatismes de gestion efficients. Dans ce contexte, Zeghdar precise que «ce projet de loi vise à développer les secteurs d'activités prioritaires à haute valeur ajoutée, assurer un développement régional durable et équilibré, valoriser les ressources humaines, créer des emplois durables et soutenir et améliorer la compétitivité de l'économie nationale et sa capacité à exporter».