Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu mardi à Alger, Li Jian qui lui a remis ses lettres de créance l'accréditant en qualité de nouvel ambassadeur de la République populaire de Chine en Algérie. Une audience à laquelle ont assisté le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, et le directeur de cabinet à la présidence de la République, Abdelaziz Khellaf. Une audience au cours de laquelle, l'ambassadeur a transmis «les félicitations du président chinois» et «les salutations des quatre dirigeants pour le succès du grand défilé militaire, et celui de la 19ème édition des Jeux méditerranéens». Au sortir de cette audience, Li Jian a affirmé que l'Algérie et la Chine entretenaient un «partenariat stratégique fort et global et des relations fraternelles solidaires». Pour le diplomate chinois, ces relations ne peuvent qu' «être renforcées, étant fructueuses et prometteuses dans plusieurs secteurs». Pour étayer ses propos, le diplomate citera les domaines des infrastructures, de la technologie, de la culture, de la numérisation, de l'énergie, du tourisme et de l'investissement, outre la sécurité et les changements climatiques. Aussi, a-t-il exprimé sa conviction que «les relations d'amitié et de fraternité entre l'Algérie et la Chine se perpétueront d'une génération à l'autre», et que «la cooLe rapport produit par le Département d'Etat US concernant la situation de la traite des personnes dans le monde en 2022 classe l'Algérie dans la catégorie «Tier 2». Ce niveau de classement signifie qu'au regard de Washington, l'Algérie satisfait totalement à ses engagements internationaux en la matière. Cela revient à dire que les Etats-Unis considèrent l'Algérie comme un pays très en avance dans la lutte contre la traite des personnes. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra considère que ce «Tier 2» «constitue un témoignage de bienvenue» et «rectifie celui de 2021», tout en reconnaissant «les efforts consentis par l'Algérie depuis plusieurs années pour contrer ce crime, tant sur le plan juridique et normatif que sur le plan institutionnel», affirme le chef de la diplomatie algérienne dans un communiqué rendu public, hier. Ramtane Lamamra précise à ce propos que «l'Algérie a ratifié tous les instruments internationaux y afférents, notamment la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée - dite Convention de Palerme - et son Protocole additionnel visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants». Un témoignage de son plein engagement dans la lutte contre la traite des personnes. Le ministre signale également que «le Comité national de prévention et de lutte contre la traite des personnes, institué en 2016 et présidé par le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, a adopté son plan d'action 2022-2024 qui prévoit une série d'activités en matière de prévention, de poursuite, de protection des victimes et de développement de partenariats nationaux et internationaux». Preuve du sérieux de l'action algérienne, objectivement classée parmi les nations à la pointe de la lutte contre l'esclavage moderne. Cette posture ne relève pas de la cosmétique puisqu' «un projet de loi sur la prévention et la lutte contre la traite des personnes est en phase de finalisation et son processus d'approbation parlementaire sera mené avec la diligence voulue», signale le ministre. C'est dire que l'Algérie fait sienne, le combat que mène la communauté internationale contre ce fléau. Le ministre inscrit les mesures qu'engage l'Etat «dans le cadre de la politique et des stratégies nationales en matière de prévention et de lutte contre le crime organisé et la promotion des droits de l'homme». Il en veut pour preuve, l'adoption d'une démarche qui repose sur «une action concertée et coordonnée entre les différents acteurs nationaux et les représentants de la société civile algérienne, ainsi qu'avec les partenaires internationaux de l'Algérie». En soulignant l'exemplarité de l'engagement algérien dans ce contexte, le ministre tient à mettre en évidence «les promesses de la réalisation du potentiel d'une coopération internationale effective contre le crime de la traite des personnes ainsi que le rôle irremplaçable du cadre des Nations unies et du multilatéralisme pour stimuler des avancées universelles de préservation de la dignité humaine», conclut Ramtane Lamamra. S.B.pération bilatérale restera fructueuse et prometteuse, quelles que soient les mutations internationales». Preuve en est la participation, par vidéoconférence, du président Tebboune aux derniers travaux du 14e Sommet de haut niveau des pays du Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). En parlant de Brics justement, un autre pays membre a désigné son nouvel ambassadeur en Algérie. Il s'agit de l'Afrique du Sud en la personne de Yeble Lissidé Massitla. Celui-ci a évoqué, au sortir de l'audience que lui a accordée le chef de l'Etat, la solidité des relations entre les deux pays, soulignant la nécessité de les développer davantage. Rappelant que l'Algérie et l'Afrique du Sud «partagent un passé commun de lutte» et que le peuple algérien a soutenu la lutte de son pays «bien avant la visite historique de Nelson Mandela en Algérie», le nouvel ambassadeur sud- africain a souligné que «nous avons des relations solides qui peuvent être développées davantage. Il nous appartient de mener à bien notre mission». Une solidité des relations mise en avant par le nouvel ambassadeur du Qatar, Abdulaziz Ali Naâma qui a transmis un message au président Tebboune de son Altesse Cheikh Tammim bin Hamad Al Thani, Emir de l'Etat du Qatar, dans lequel il souligne «l'importance de consolider les relations bilatérales entre les deux pays et les moyens de les renforcer et de les développer dans tous les domaines». Saluant «les efforts inlassables pour la tenue du sommet arabe d'Alger en novembre prochain»,le diplomate a souligné «l'attachement de l'Etat du Qatar à la réussite de ce sommet». Il a, par ailleurs, indiqué que la rencontre avait permis d'aborder «les préparatifs de la Coupe du monde 2022 qu'abritera le Qatar en novembre prochain et les dispositions prises pour offrir une édition exceptionnelle». À cette occasion, l'ambassadeur du Qatar a présenté au président de la République les maquettes des stades devant abriter les rencontres de football au titre de la Coupe du monde 2022 au Qatar. À cet égard, le président Tebboune a affirmé que «le fait que l'Etat frère du Qatar organise la Coupe du monde est en soi un honneur pour les peuples arabes», ajoutant que «l'Algérie en est fière et salue le niveau de développement atteint par l'Etat du Qatar, ce qui lui a valu d'être choisi pour accueillir cet événement mondial». Pour rappel, juste après l'annonce des pays organisateurs des éditions de la Coupe du monde 2018 et 2022, le défunt Emir qatari Cheikh Hamad Ben Khalifa II, avait effectué une visite de courtoisie en Algérie. Le défunt avait remercié les autorités algériennes pour leur soutien au dossier qatari, et qui a été appuyé par la FAF et la star mondiale Zinedine Zidane.