Lors d'une séance plénière à l'APN, consacrée aux questions orales, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Cherfa, a fait état du «versement à ce jour, de 1 839 000 allocations dans les CCP des bénéficiaires». Cette indemnité de chômage ne concerne pas les moins de 25 ans et les plus de 40 ans, les travailleurs licenciés pour raison économique, les personnes bénéficiant d'une pension d'invalidité ou ceux dont le conjoint est salarié. Notons aussi que le département du Travail oblige les demandeurs de s'inscrire dans un centre de formation professionnelle et dans des plates-formes de demande d'emploi. Le ministre a également fait savoir qu'«il sera procédé à la révision de toutes les lois régissant le système de sécurité sociale datant de 1983». Il a souligné que «toutes les nouvelles propositions seront annoncées la semaine prochaine». Répondant à une question sur la nécessité d'élargir la liste des médicaments remboursables, il a précisé que «les médicaments sont en tête des dépenses de la Caisse nationale des assurances sociales(Cnas) qui augmentent annuellement, eu égard à l'augmentation du nombre de bénéficiaires des remboursements, en nature, des feuilles de maladie». Le nombre de titulaires de la carte Chifa s'élève à 17 millions de bénéficiaires, faisant profiter 31 millions de citoyens, a-t-il rappelé. Il a souligné que «l'établissement de la liste des médicaments remboursables se faisait sur la base d'une étude menée par une commission conjointe regroupant les départements du Travail et du Commerce, prenant en considération «les équilibres financiers de la Cnas». «Le remboursement des frais de scanner et d'analyses médicales est régi par un autre cadre réglementaire», a-t-il souligné, ajoutant que «ces prestations sanitaires sont prises en charge, à titre gracieux, au profit des ayants-droit, dans le secteur public». Concernant le conventionnement entre les établissements publics hospitaliers (EPH) et les cliniques spécialisées, dans la prise en charge des cancéreux, il a précisé que «les capacités actuelles des caisses de sécurité sociale ne permettent pas d'élargir le «conventionnement»aux cliniques spécialisées dans la prise en charge des cancéreux». «Le conventionnement se limite actuellement aux maladies cardiovasculaires, à l'hémodialyse et à la gynécologie-obstétrique», a-t-il ajouté. Il a, en outre, rappelé que «le système de sécurité sociale contribuait annuellement au financement du budget du secteur de la santé, dans le cadre du «conventionnement», à hauteur de 118 milliards de DA en vue d'alléger la pression sur les EPH». À une question sur le recrutement des titulaires d'un diplôme de doctorat dans les administrations publiques, il a précisé que «l'instruction adressée en 2021 avait fixé les modalités et les conditions de recrutement de cette catégorie», ajoutant que son application se faisait selon les besoins de chaque secteur.