Le nouvel entraîneur de la JSK, Miloud Hamdi, hérite d'un défi très difficile avec un effectif à refaire et à reconstruire. Le dernier tirage au sort de la Confédération africaine de football montre en effet l'ampleur de la difficulté à laquelle est confronté le nouveau chef de la barre technique kabyle qui se retrouve dans le groupe de la mort. Le WA Casablanca, l'AS Vita Club et le Petro Athletico du Congo sont les prochains adversaires des Canaris dans la phase de poules de la Ligue des Champions. Des clubs très connus sur le continent africain parce qu'ils dominent sur tous les terrains depuis plus de deux décennies. À l'exception du Pétro Atletico, les deux autres clubs partent déjà favoris pour la qualification. En fait, le défi pour Hamdi n'est pas la qualification qui ne doit pas être une fin en soi. Les Canaris devront plutôt défendre vaille que vaille la notoriété de la JSK qui est également connue comme l'un des gros cylindres du continent, durant les années 80 et 90. Comme le WA Casablanca et le Vita Club, la JSK avait remporté deux fois le titre de champions d'Afrique dont le premier sacre remonte à l'année 1981. La JSK aura également remporté trois fois successives la coupe de la CAF. Mais, ces exploits remontent à loin. Ils remontent à une époque où la gestion du club jouissait d'une stabilité légendaire. Aujourd'hui, la configuration est très différente. Hamdi hérite d'un groupe qui peine à s'agripper au niveau du Championnat national. En position de relégable, il est difficile d'envisager une prestation honorable dans cette prestigieuse compétition africaine. À moins d'un miracle. Le niveau actuel des camarades de Boukhenchouche est très loin de celui du WAC et du Vita Club. Aussi, le coach Hamdi devra réaliser un miracle. Arrimer le niveau des joueurs à celui de cette compétition internationale d'ici le mois de février, date de début de la phase de poules, semble relever de l'impossible. À moins que l'impossible ne figure pas dans le jargon de cet entraîneur qui a réalisé de grands résultats avec l'USM Alger. Deux mois nous séparent du 10 février et les Canaris n'arrivent même pas à aligner trois bons résultats sur leur terrain. Un constat qui laisse dubitatif quant à l'éventualité de se qualifier face à des grands clubs comme les adversaires dont le club kabyle a hérité. D'ailleurs, les supporters ne portent pas de grands espoirs et restent focalisés sur la nécessité de rebondir en championnat afin d'éviter le pire scénario qu'est la relégation. Toutefois, au désespoir d'une qualification, il y a lieu d'opposer le rappel de la qualification des jeunes Canaris à cette phase de poules de la Champions League qui s'était faite dans les mêmes conditions ou pire. En attendant le mois de février, Miloud Hamdi a du pain sur la planche.