Plus que fructueuse, la 5e session de la Commission mixte algéro-tanzanienne a tenu toutes ses promesses, se soldant avec la signature de plusieurs accords, mémorandums d'entente et programmes exécutifs, notamment dans les domaines de l'énergie, du commerce, de la formation, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique ainsi que dans celui de la culture et des arts. En parfaite adéquation avec les orientations économiques des deux pays, les actions concrétisées lors de cette session visent à édifier une toile de partenariats, mettant en avant l'impératif de renforcer la coopération interafricaine. Un déploiement qui renforce la position de l'Algérie et reflète clairement l'émergence d'une nouvelle politique économique, axée sur le développement des secteurs stratégiques tels que l'énergie et l'industrie. À ce titre, de grands groupes industriels publics, ont été au-devant de la scène avec la signature d'un mémorandum d'entente de coopération, la Société nationale de l'électricité et du gaz, Sonelgaz et la société de Tanzanie pour le développement du pétrole dans le domaine du gaz naturel Tanzania Petroleum Development Corporation, Tpdc, et la signature d'un autre mémorandum d'entente de coopération entre Sonelgaz et la société d'électricité de Tanzanie Tanesco, portant sur la coopération dans le domaine de l'électricité. Auquel s'ajoute un mémorandum d'entente de coopération signé par la Société nationale Sonatrach et la Tpdc. Des opportunités prometteuses dans le sens où les entreprises algériennes peuvent développer leurs activités, notamment dans le domaine de l'électrification et de l'exploitation minière. Le pays présente un besoin énorme, où seuls 10% de la population ont accès à l'électricité, alors que la plupart des ressources demeurent inexploitées, tels que la biomasse, ou le gaz naturel, le charbon, et l'énergie solaire. Sur le plan commercial et industriel, les relations des deux pays seront orchestrées par un Conseil d'hommes d'affaires algéro-tanzanien, dont l'accord a été signé entre la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) et la Chambre tanzanienne de commerce, d'industrie et d'agriculture (Tccia). Un domaine qui servira à renforcer le développement de ces secteurs dans le sens de la consolidation des échanges et des expertises, visant à hisser les niveaux de rendements et de production de façon à s'imposer sur les marchés internationaux, à travers l'émergence d'un pôle économique africain fort.