Plusieurs décisions et actions ont été prises à la faveur d'une dynamique qui boostera ce créneau et le relancera sur de nouvelles bases. L'Observatoire national de la société civile (Onsc) s'est lancé dans une dynamique qui se veut comme une démarche nouvelle afin de donner du sang neuf à l'action associative et à la société civile en général. À ce propos, un atelier interactif a été mis en oeuvre dans le cadre des préparatifs de la consultation nationale dans la perspective de redynamiser et faire doter la société civile d'une nouvelle conception à même d'accélérer sa mutation pour qu'elle puisse s'arrimer avec les nouvelles exigences de l'heure au plan politique, économique, social et culturel du pays. Dans ce sens, l'atelier interactif sur la consultation nationale de la société civile s'est déroulé dans la sérénité et l'entente parfaite avec la participation des représentants et des cadres des associations qui constituent la trame de ladite société civile. Pour les experts et les observateurs qui ont pris part à cet évènement, cela est vu comme «confirmation du rôle central de la société civile dans l'achèvement de l'édification de l'Algérie nouvelle». L'essentiel dans cet atelier qui a été inauguré récemment, c'est d'élaborer un rapport disséquant la situation qui concerne la société civile et les voies et moyens à même de mettre en place une nouvelle approche d'organisation et de restructuration de cette dernière pour répondre aux grands défis qui l'attendent. Ce rapport va être remis dans moins d'une semaine au président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Les participants à cet atelier, le premier du genre, ont insisté sur l'idée de faire de la société civile un partenaire pour parachever l'édification de la nouvelle Algérie. Les représentants de la société civile sont nombreux à s'exprimer chacun dans son domaine et créneau. Pour la protection et la défense des droits des enfants, il a été souligné que «le rôle actif de la société civile et son impact sur diverses questions nationales, ajoutant que la commission a lancé des sessions de formation pour la plupart des associations actives dans le domaine de la protection de l'enfance, qui ont abouti à la formation d'un réseau de la société civile pour renforcer les droits de l'enfant», a affirmé la Déléguée nationale à la protection de l'enfance, Meriem Cherfi. Idem pour le militant des droits de l'homme, Mehrez Lamari qui a précisé que «le rôle majeur de la société civile en tant que force de proposition et alliée aux activités officielles du pays pour compléter la construction de la nouvelle Algérie, cet atelier est une incarnation d'un principe fondamental dans la Constitution, à savoir la démocratie participative, loin du conjoncturel», a-t-il rappelé. Les experts qui s'intéressent à la société civile et sa dynamique ont eu aussi un regard académique sur l'atelier interactif sur la consultation nationale inhérente à la société civile. Dans ce sens, l'enseignant des sciences politiques et relations internationales, Bouhania Kaoui, a expliqué que «la nécessité d'activer et de renforcer le rôle des associations dans l'intérêt public et de transformer la société civile en mécanisme visant à soulever les préoccupations des citoyens et contribuer au renforcement des capacités de la société dans divers domaines», a-t-il souligné. Dans le même sillage, le président de l'Union nationale de la société civile pour la promotion de la citoyenneté, Mohamed Azzouz, a précisé que «l'importance de former la société civile pour renforcer son rôle tout en révisant le cadre juridique conformément aux évolutions de la société et du monde. Il est nécessaire de fournir un soutien aux associations actives afin de leur permettre de transmettre les préoccupations des citoyens et proposer des solutions appropriées en tant que partenaires dans la prise de décision», a-t-il signalé. Le mois du novembre sera le mois de la société civile, surtout que plusieurs décisions et actions ont tété prises à la faveur d'une dynamique qui boostera ce créneau et le relancera sur de nouvelles bases.